Le concepteur et fabricant de matériaux composites souples, Serge Ferrari a mis au point une membrane spécifique destinée à l'aquaculture responsable pour le compte du bureau d’études norvégien Ecomerden. A la fois "résistante, lisse et recouverte d’une substance anti-encrassement non toxique", cette membrane habille aujourd’hui les parois d’une cage sous-marine – l’EcoCage - destinée à l’aquaculture, représantant une alternative à la traditionnellle cage sous-marine à filets. Cette EcoCage a été installée durant l’été 2015 dans la ferme marine de Sulefisk As Solund, en Norvège.
"Cette réalisation représente une innovation et une avancée majeures dans l’aquaculture", explique le Groupe Ferrari dans un communiqué. En effet, grâce à la membrane, l’EcoCage est fermée et protège ainsi les fonds marins de toute pollution par les rejets (les déjections de ces poissons ne sont plus rejetées dans la mer, mais récupérées, puis transformées en engrais). Elle permet en outre, grâce à son circuit fermé, une augmentation significative de la production dans le cadre de l’aquaculture.
Innover est une priorité pour Serge Ferrari. Pour rappel, le groupe investit chaque année près de 5 % de son chiffre d’affaires en R&D (recherche & développement). Par ailleurs, depuis plus de dix ans, Serge Ferrari s’implique dans le développement durable. A ce titre, il s’est doté d’une unité de recyclage basée à Ferrare en Italie, et d’un réseau de collecte européen pour réduire son empreinte environnementale.
N.L.
Serge Ferrari :