La 14e édition du festival des Nuits sonores s'ouvre aujourd'hui à Lyon. Devenu incontournable dans le paysage culturel de la musique électro, l'événement a stabilisé, depuis trois ans, sa fréquentation autour des 130 000 spectateurs. Le festival s'autofinance à hauteur de 82 %. Dans le détail, 60 % des recettes proviennent des spectateurs, 20 % de partenaires privés et le solde de financements publics (Ville et Métropole de Lyon, Région et Europe).
Son organisateur, l'association Arty Farty (directeur : Vincent Carry, par ailleurs président de la SAS Culture Next qui gère Le Sucre), dégage une activité annuelle de 3,7 millions d'euros dont 2,5 millions d'euros pour les Nuits sonores.
Le festival fait fonctionner l’économie locale, avec plus de 500 prestataires, près d’un millier d’employés (500 personnes pour la technique, production et accueil ; 400 artistes), auxquels s’ajoutent des équipes de sécurité et 490 bénévoles. "Les retombées économiques d’un festival pour un territoire sont de l’ordre de sept fois le budget global. On pourrait donc imaginer que pour les Nuits sonores, elles sont de l’ordre de 20 millions d’euros par an", indique Vincent Carry.
Le festival se déroule du 4 au 8 mai à la Sucrière et dans l'ancien marché de gros à Confluence.
G.B.