Résultats sportifs médiocres, performances financières en bernes… L’OL est en pleine crise, et ça risque de durer.
Serait-ce la fin d’une époque ? Une époque glorieuse pendant laquelle l’OL régnait sans partage sur la Ligue 1 ; une époque faite d’affiches européennes prestigieuses et d’introduction en Bourse fracassante. Force est de constater qu’avec trois défaites en quatre matchs de championnat et un échec aux portes de la Ligue Europa, l’équipe de Jean-Michel Aulas affiche désormais grise mine. D’autant que ses performances financières sont loin de s’améliorer : OL Groupe enregistre, sur son dernier exercice clos le 30 juin, un chiffre d’affaires en baisse de 15 millions d’euros. Depuis 2006, celui-ci n’a fait que reculer, passant de 214,1 millions d’euros à 120,5 millions d’euros aujourd’hui… Et le résultat reste dans le rouge.
Mi-octobre, le groupe pourrait publier une perte supérieure à 20 millions d’euros pour la saison 2013-2014. Les cessions de joueurs, qui ont permis à l’OL de sauver les meubles ces dernières années, ont drastiquement diminué, et l’on voit mal comment elles pourraient repartir. Par ailleurs, la non-qualification européenne pourrait entraîner un manque à gagner de 10 millions d’euros dès cette année. Il faudra pourtant bien rembourser les financeurs du grand stade (248,5 millions d’euros) tout en respectant les règles du fair play financier imposé par l’UEFA.
Steven Dolbeau
Photo : ©Populous-Buffi&Associés/Golem.
Bref Rhône-Alpes n° 2170 du 03/09/2014
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