Lionel Flasseur, directeur général, à gauche, et Nicolas Daragon, président d'Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
JFB
Un peu plus de deux ans après la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, l’institution commune de promotion du tourisme est en ordre de marche. Confronté aux diminutions de dotations publiques, le nouveau Comité régional du tourisme Auvergne-Rhône-Alpes affiche ses ambitions.
Né à la suite de la réforme administrative créant les grandes régions, les comités régionaux du tourisme d’Auvergne et de Rhône-Alpes sont dans la ligne de la loi qui consiste, pour l'essentiel, à faire des économies. En particulier, s'il conserve ses deux sites de Lyon et Clermont-Ferrand, Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme va voir son effectif passer de 80 postes à 64, d’ici juin. « Nous supprimons 19 postes, sur la base de départs volontaires ou de ruptures conventionnelles, et nous en créons trois », précise Lionel Flasseur, son directeur général.
Figurer dans le Top 5 des destinations européennes
Mais l’action d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme ne se résume pas à ces objectifs financiers. « Alors que nous sommes à la deuxième place en France, nous avons l’ambition de faire entrer Auvergne-Rhône-Alpes dans les cinq premières régions touristiques d’Europe, en 2022, selon le classement Eurostat qui prend en compte le nombre de nuitées touristiques », poursuit Lionel Flasseur. Selon les dernières données disponibles (2016), avec 1 million de lits marchands, Auvergne-Rhône-Alpes totalise 22 millions de nuitées dans l'hôtellerie, 10,5 millions en campings et 5,5 millions pour les gîtes.
Ces chiffres situent Auvergne-Rhône-Alpes à la 9ème place européenne. Pour monter dans la hiérarchie, Lionel Flasseur a identifié cinq leviers : la montagne, le tourisme itinérant, les activités nature, le bien-être thermal et l’art de vivre.