L'usine et le siège de la maison Richart se situent à Saint-André-de-Corcy .C'est là que sera construit le nouvel espace d'animation.
Le chocolatier Richart va agrandir son usine de Saint-André-de-Corcy pour y intégrer un espace d’animation et de dégustation pour le public.
« C’est un vieux rêve », confie Gautier Richart, petit-fils de Joseph, fondateur de la maison en 1925. Ce rêve, c’est la création d’un espace d’animation autour du chocolat pour le public, qui va se concrétiser fin 2021 après six mois de travaux. « Il se réalise aujourd’hui parce que de plus en plus de clients viennent à la boutique accolée à notre siège et notre usine et je me dis qu’aujourd’hui, il est économiquement viable. »
Une extension de 900 m²
Ainsi, la maison Richart va-t-elle agrandir son site de Saint-André-de-Corcy de 900 m². Les trois quarts de cette surface seront dédiés au projet « L’arômeraie » qui permettra d’organiser des ateliers de fabrication et de dégustation pour 80 à 100 personnes simultanément, en priorité pour le grand public mais pourquoi pas également pour les entreprises. Le reste du nouveau bâtiment sera dédié à l’aménagement de bureaux et d’une cafétéria pour le personnel.
La maison Richart emploie cinquante personnes à l’année (dont trente en production) et le double avec les saisonniers. Sa bonne santé financière lui a permis jusqu’ici de conserver tous les emplois, moyennant de longues périodes de chômage technique. Elle réalise d'ordinaire environ cinq millions d’euros de chiffre d’affaires, répartis entre les ventes en boutique (quatre boutiques en propre à Saint-André-de-Corcy, Lyon et Paris), les ventes aux professionnels et les ventes par Internet.
Expectative pour la fin de l'année
Ces derniers mois sont évidemment particuliers pour le chocolatier qui a vécu une fin 2019 difficile avec les manifestations des Gilets Jaunes et la Covid. « Nous rouvrons petit à petit nos magasins » confie Gautier Richart qui estime qu’il va falloir être patient avant que les clients ne retrouvent leurs habitudes. Conséquence : il faudra commencer la campagne des chocolats de Noël, dont la fabrication commence en octobre avec un pic en novembre, sans connaître les volumes qui trouveront preneur. « Nous serons prudents au début, sachant que nous pourrons nous adapter si la consommation est au rendez-vous » indique encore le chef d’entreprise.