Jean-Pierre Farandou, président du Groupe SNCF et Olivier Bianchi, président de Clermont Auvergne Métropole.
JFB
Olivier Bianchi, président de Clermont Auvergne Métropole, et Jean-Pierre Farandou, président du Groupe SNCF, viennent de s’engager sur un partenariat favorisant leur collaboration, alors que jusqu’à présent, les relations étaient plutôt conflictuelles.
En matière ferroviaire, en Auvergne, on était plutôt habitué jusque-là à des passes d’armes issues des dysfonctionnements récurrents de l’opérateur ferroviaire, en particulier sur l’axe Clermont-Ferrand-Paris. Mais le ministre des Transports a confirmé pour le budget 2024, la poursuite des efforts de modernisation de cette ligne. Et, aujourd’hui, il est davantage question d’une collaboration, qui s’entend dans la durée, entre la Métropole et le Groupe SNCF.
Etudier les opportunités foncières
Il est bien question du Groupe SNCF car Clermont Ferrand, dans le cadre du projet « Inspire », est à l’affût des opportunités foncières que SNCF Immobilier pourrait lui apporter pour accompagner la Métropole dans sa transition écologique. Elles seraient particulièrement utiles dans nombre de ses projets : le schéma cyclable métropolitain, l’extension des réseaux de chaleur, l’opération d’urbanisme du quartier Saint-Jean, la restructuration autour de la gare de Cournon-Sarliève…
Clermont-Ferrand candidat à une expérimentation d’un Réseau Express Métropolitain
Toujours dans le ferroviaire, Olivier Bianchi a profité des rencontres Nationales du Transport Public (RNTP), qui se sont justement déroulées à Clermont-Ferrand ce moi-ci, pour demander au ministre des Transports, Clément Beaune, de positionner sa Métropole parmi la quinzaine de Réseaux Express Métropolitains (REM) prévue au niveau national, afin de l’expérimenter. Un souci d’équité pour lui : « avec le programme « Inspire » nous engageons 320 millions d’euros pour traiter les besoins de mobilité des 300 000 habitants de notre métropole. Le REM est une réponse pour les autres qui sont aussi nombreux », argumente-t-il.
Et il assure pouvoir mettre la main à la poche et convaincre les Établissements Publics de Coopération Intercommunale concernés, voire le Département, d'en faire de même. Restera aussi à discuter avec l’Autorité Organisatrice Régionale et de s’assurer de la pérennité de plusieurs petites lignes auvergnates...