Bruno Bernard, président, et Pierre Athanaze, vice-président de la Métropole de Lyon
JFB
Conformément aux engagements de campagne, les arbres de la première forêt urbaine de la métropole lyonnaise viennent d’être plantés à Saint-Priest. Une cinquantaine d’espaces de ce type doit voir le jour d’ici la fin du mandat.
Rééquilibrer l’espace métropolitain au profit du végétal figure dans les objectifs de la Métropole lyonnaise. À ce jour, l’espace est occupé à 53 % par des surfaces urbaines, 27 % par des surfaces agricoles et à 20 % par les espaces verts.
À Saint-Priest, cette initiative voit le jour sur un foncier de deux hectares, propriété de la Métropole de Lyon. 2 000 arbres et 600 arbustes viennent d’y être plantés : des érables, des sapins et des aubépines de toutes tailles dont la maturité attendra, pour certaines essences, plusieurs années, voire plusieurs décennies. Conformément à la réglementation, chaque chantier de ce type devra passer par le code des marchés publics. Pour celui de Saint-Priest confié à Rhône-Jardin Service, il s’agit d’un budget de 45 000 euros.
50 forêts urbaines à venir
Sur l’ensemble du mandat, ce sont cinquante espaces de ce type, sur des surfaces d’un à cinq hectares, qui sont prévus : « soit sur des lieux qui nous appartiennent, soit sur des acquisitions », envisage Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.
L’objectif est d’améliorer le bien-être des populations dans une période de réchauffement climatique : « rafraîchir, fixer le carbone et améliorer la biodiversité, faire en sorte que chaque citoyen soit à proximité d’un espace naturel », résume Pierre Athanaze, vice-président de la Métropole délégué à l’Environnement, à la Protection animale et à la Prévention des risques. Et aussi compenser le fait que le nombre d’arbres est en diminution sur le territoire de la Métropole.
Les deux prochaines forêts urbaines sont prévues à Caluire-Saint-Clair et à Sathonay. Elles devraient être aménagées d’ici à la fin de l'année.