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Le document signé le 1er février par les autorités suisses et françaises vise à créer une autorité organisatrice unique pour éviter que la frontière ne pèse sur le fonctionnement du RER transfrontalier.
Le Léman Express dont la mise en service est annoncée pour décembre 2019 est le plus grand projet transfrontalier de transport en commun quotidien. Sa nature bilatérale induit des spécificités au niveau de la technique ferroviaire, de l'exploitation mais aussi juridique, institutionnel, financier. « Il s'agit donc de créer des outils pour y répondre », soulignent les signataires de la lettre d'intention qui a été ratifiée le 1er février.
Qualité et rentabilité
La confédération suisse, le canton de Genève et celui de Vaud, la Région Auvergne-Rhône-Alpes ont l'ambition de créer, d'ici 2023, une autorité organisatrice unique qui aura un seul exploitant - la SNCF ou son homologue suisse des CFF -, à déterminer.
L'autorité organisatrice devra veiller à la qualité de service mais aussi la maîtrise des coûts, la rentabilité, la coordination de l'ensemble des acteurs de transport impliqués.