Jeudi 7 mars, le tribunal de commerce de Lyon devrait trancher sur le sort de l'entreprise générale de construction Floriot. Principale entité du Groupe Thierry Gloriès (nom du président-directeur général et principal actionnaire), cette société a été placée en redressement judiciaire le 18 novembre 2018.
Lors de la première audience, le 30 janvier, les magistrats avaient repoussé leur décision, exigeant plus de garanties - soutien des banques notamment - de la part des deux cadres et d'un ancien dirigeant, associés à Patrice Fontenat, patron de l'entreprise de travaux publics Michel Fontenat et Cie. Tous les quatre étant dépositaires d'une première offre. Les intéressés s'engagent à reprendre plus d'une centaine de salariés (l'entreprise en comptait 234 au moment de l'engagement de la procédure), et à commencer ou poursuivre six chantiers contractés avant le dépôt de bilan (un conservatoire de musique et une maison des associations à Bourg-en-Bresse, un collège à Bellegarde, notamment).
Un promoteur du sud sur les rangs
Ce groupe d'investisseurs, soutenu par plusieurs élus du département, veut repositionner l'entreprise parmi les cinq ou six acteurs majeurs de la construction en Rhône-Alpes. Ils assurent avoir le soutien de huit banques.
Un promoteur immobilier de la région de Montpellier, a aussi déposé un projet. Il reprendrait l'activité de construction ainsi qu'une autre société du Groupe TGL, spécialisée dans la promotion immobilière, et placée récemment en redressement judiciaire. Le candidat montpelliérain constituerait une nouvelle entreprise intégrant les deux sociétés précitées. Il ne conserverait qu'une cinquantaine d'employés.