Selon Xavier Fourel, le marché de la piscine enregistre une augmentation spectaculaire des demandes de devis, depuis la crise sanitaire.
Après la crise de 2008‑2009 et une activité divisée par deux, la dynamique des ventes de piscine avait refait surface durant la décennie 2010, marquant même une nette accélération sur les trois dernières années. Cela a permis à Aquilus de clore son exercice 2019 sur un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. Et de viser maintenant une consolidation de son réseau.
En ce début d’année 2020, le fabricant de piscines enterrées en structures acier industrialisées avait un carnet de commandes bien fourni et en progression. « Malgré la crise sanitaire, nous avons pu réaliser les chantiers prévus », se félicite Xavier Fourel, directeur général. Quant à la demande, elle a littéralement explosé pendant le confinement. « Faute de pouvoir prendre des rendez-vous à ce moment-là, nous avons arrêté de remplir le carnet de commandes pendant deux mois. Et c’est donc maintenant que les commandes sont signées », poursuit-il. Ainsi, l’année est-elle sauvée. « Nous sommes dans un secteur où la crise n’a pas créé trop de perturbations. » La direction d’Aquilus prévoit en conséquence un chiffre d’affaires en légère progression (+ 5 à 10 %) cette année et probablement dans la même veine pour 2021.
Objectif : 90 concessions dans les quatre ans
Dans le même temps, la société d’Albon, qui emploie 25 personnes, prévoit de poursuivre son maillage du territoire national. Pas de licence délivrée mais un système de concessions : Aquilus vend le matériel à des concessionnaires qui montent les piscines pour les clients finaux. Actuellement, le réseau compte 62 concessions (350 personnes) qui dégagent 25 millions d’euros de chiffre d’affaires. « L’idée est de nous implanter sur la façade ouest du territoire. Nous y installerons une dizaine de concessions en 2020 et 2021. Certains dossiers sont en cours, détaille Xavier Fourel. L’objectif est ensuite de compléter notre réseau pour atteindre 90 concessions dans les quatre ans. »
Salons, communication, prospections seront mis en œuvre pour recruter des concessionnaires, idéalement des cadres techniques ou commerciaux en reconversion. Formés en interne, les candidats sont opérationnels en trois mois. Le capital de départ nécessaire se situe entre 50.000 et 80.000 euros.
Cet article a été publié dans le numéro 2424 de Bref Eco.