En 2016, TechnoAlpin France a vendu 1.350 enneigeurs.
Fabricant et installateur d’équipements de neige de culture, la filiale française du groupe italien TechnoAlpin estime que la saison hivernale qui s’achève boucle un exercice très positif.
Les stations, qui doivent faire face à des saisons plus courtes et des chutes de neige très irrégulières, continuent de s’équiper, notamment celles qui sont installées en moyenne montagne. En 2016, toutes stations et tous massifs français confondus, ce sont plus de 56 millions d’euros qui ont été investis dans les équipements de neige artificielle, soit une progression de 34,5 % par rapport à 2015 et de 8 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.
Un résultat que Max Rougeaux, responsable marketing chez Technoalpin France, explique aussi en partie par les subventions accordées par les pouvoirs publics aux opérateurs de domaines skiables, en particulier les 10 millions d’euros engagés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, venus compléter les aides de certains Départements, comme celui de l’Isère.
Stratégiques, les enneigeurs !
Dans ce contexte, TechnoAlpin France, dont le siège se trouve à Dardilly (Rhône) conserve une part de marché écrasante, même si elle est un peu en baisse : en 2016, elle s’élève à 75 %, avec plus de 70 projets réalisés dans l’Hexagone. La société y a ainsi vendu 1.350 enneigeurs (perches ou ventilateurs). Son chiffre d’affaires total s’établit à 33,5 millions d’euros (avec 85 personnes), en prenant en compte les services liés. A noter que TechnoAlpin s’exporte aussi (Slovaquie, Tchéquie, Espagne, Russie…), pour environ 10 % de ses facturations.
Pour 2017, l’optimisme est toujours de mise. Les « canons à neige » (le terme, à connotation négative, est désormais banni par la filière) continuent d’être perçus comme un investissement stratégique par des stations soumises aux aléas climatiques.