La région Auvergne-Rhône-Alpes qui compte 169 stations de ski et qui concentre à elle seule 74 % de l’économie de la montagne française.
La France compte bien profiter du coup de pouce que la météo lui fournit en ce début d’hiver pour remonter dans la hiérarchie internationale des sports d’hiver et passer devant l’Autriche, voire les Etats-Unis. C’est l’objectif affiché par les promoteurs du secteur, à l’occasion du salon professionnel Grand Ski qui vient de se tenir à Chambéry, en présence de près de 500 voyagistes du monde entier.
La météo, mais aussi la conjoncture économique qui s’améliore, ont provoqué un bon début de saison : entre 10 et 15 % de hausse pour les taux d’occupation pour les deux semaines des vacances de Noël pour l'ensemble des massifs. Si les Français ont profité d’un calendrier favorable, la clientèle britannique est la première clientèle étrangère dans les Alpes du Nord, la deuxième dans les Pyrénées. Selon Domaines Skiables de France, cela a conduit à une augmentation de 7 % du nombre de journées-skieurs.
Pour la période intermédiaire de janvier, 81 % des stations jugent les réservations satisfaisantes. Et, pour les vacances de février qui vont suivre, le pic de la saison, les perspectives sont bonnes pour les trois quarts d’entre elles, voire supérieures à celles de l’an passé, pour 42 %. De quoi rester optimiste face à la concurrence. Car, en matière de nombre de journées-skieurs, la France a effectivement abandonné son leadership mondial au profit des Etats-Unis.
Etre parmi les cinq premières régions touristiques d’Europe
C’est un enjeu encore plus particulier pour la région Auvergne-Rhône-Alpes qui compte 169 stations de ski et qui concentre à elle seule 74 % de l’économie de la montagne française. Si le pays n’arrive qu’au deuxième rang européen, Auvergne-Rhône-Alpes est bien la première région du vieux continent pour le tourisme hivernal, devant le Tyrol. Soutenu par Atout France, organisateur du salon Grand Ski, Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme soutient la politique des investisseurs régionaux qui ont injecté 243 millions d’euros sur leurs domaines skiables, soit 80 % de l’effort national.
L’institution de promotion compte en particulier sur les marchés émergents ou lointains : Chine, Russie, Japon, Etats-Unis, Canada… pour entrer, d’ici à cinq ans, parmi les cinq premières régions touristiques d’Europe.