Alpes Contrôles déploie depuis des années un management social et participatif.
Une trentaine de créations de postes en 2015, 55 en 2016, 100 en 2017… Pour répondre à une demande forte, Alpes Contrôles ne cesse d’étoffer ses équipes.
Les recrutements portent sur des postes d’ingénieurs confirmés (cinq années d’expérience et plus) et ingénieurs débutants, que l’entreprise d’Annecy-le-Vieux, experte dans les contrôles techniques et diagnostics (construction, installations et équipements, hygiène et sécurité, environnement…), forme pendant deux ans. Ils ciblent également des ingénieurs seniors prêts à s’écarter du terrain pour accompagner et former les jeunes recrues.
Nous refusons de passer par des cabinets
« Nous refusons de passer par des cabinets et préférons garder cette compétence en interne. Nous avons d’ailleurs étoffé les effectifs du siège et embauché une spécialiste en recrutement », précise Arnaud Busquet, son directeur général.
Le développement des effectifs sur l’ensemble du territoire national n’est pas simple dans un contexte de pénurie d’ingénieurs. Il est tout de même simplifié par l’attractivité de l’entreprise qui déploie depuis des années un management social et participatif. « Le fait que les idées, les paroles de chacun soient prises en compte est très apprécié », estime Arnaud Busquet.
16 nouvelles agences en trois ans
Pour renforcer sa présence sur le territoire national, se rapprocher de ses clients et éviter des déplacements à ses salariés, Alpes Contrôles a ouvert quatre agences en 2015, quatre autres en 2016. Cette année, elle prévoit d’en ouvrir huit, essentiellement en Ile-de-France.
En parallèle, certaines agences évoluent en fonction de leur montée en puissance. C’est le cas par exemple dans l’agglomération chambérienne où le groupe a acheté des locaux plus grands. Le champ des activités s’étoffe en parallèle avec notamment une activité de laboratoire centrée sur la qualité de l’air intérieur et les problématiques amiante.
Cette diversification participe à une croissance essentiellement liée au dynamisme des marchés de la construction/rénovation des bâtiments. Le chiffre d’affaires, qui était de 29 millions d’euros en 2015 (+ 6 %), a atteint les 33 millions en 2016 avec 420 personnes. Et l’entreprise, créée en 1988 par Michel Vignoud, vise les 36 millions d’euros cette année.
Cet article a été publié dans le numéro 2291 de Bref Eco.