Le Musée des Confluences a franchi le cap des 3 millions de visiteurs en décembre 2018.
Quentin Lafont
C’est l’une des catégories d’insectes parmi les plus méconnues qui fait l’objet, depuis le 21 décembre dernier jusqu’au 28 juin 2020, d’une exposition temporaire au musée des Confluences à Lyon.
Quatre ans quasiment jour pour jour, après son ouverture, le Musée des Confluences (Lyon) a accueilli son 3 millionième visiteur. Il en reçoit désormais 700.000 annuellement, ce qui le situe à la première place des musées de France, hors Paris. Sur cette fréquentation, 60 % arrive des environs, 25 % du reste du pays et 15 % de l’étranger (pays limitrophes et Allemagne principalement).
Cet Etablissement public de coopération culturelle (EPCC) bénéficie d’une dotation annuelle de 14 millions d’euros de la Métropole de Lyon, à laquelle s’ajoutent 4 millions d’euros en provenance des recettes d’exploitation : « Grâce au développement de nos activités, notre EPCC vise progressivement une part de plus en plus importante d’autofinancement », se réjouit Cédric Lesec, son directeur des relations extérieures, même s'il reste du chemin à parcourir. Les coléoptères vont-ils y contribuer ?
Un fonds entomologique de 1,5 million d'insectes
Présents sur terre depuis plusieurs centaines de millions d’années, les coléoptères représentent plus de 387.000 espèces. De la coccinelle jusqu’au scarabée Atlas, le plus petit mesure moins d’un demi-centimètre et le plus grand presque 20 centimètres. Certains sont capables de performances étonnantes. L’Onthophagus Taurus est capable de soulever 1 140 fois son poids, ce qui correspond pour un humain de 70 kg à soulever 80 tonnes ! Plus de 300 espèces sont présentées à l'occasion de l'exposition temporaire. Elles proviennent presque toutes des collections entomologiques du Musée des Confluences qui compte plus de 1,5 million de spécimens d'insectes.