Damien Caillard, vice-président d'Epicentre Factory qui vient d'être placé en redressement judiciaire.
Véronique Feuerstein
Placé en redressement judiciaire, Epicentre Factory, le premier espace de coworking clermontois, cherche de nouvelles sources de financement et mise sur la transition écologique.
Créé en 2013, le premier espace de coworking clermontois implanté en plein cœur du centre-ville, rue Saint Dominique, peine à trouver un modèle économique. Il vient d’être placé en redressement judiciaire et doit proposer un plan de redressement dans moins de six mois au Tribunal de commerce. Epicentre Factory fait face à beaucoup de concurrence. Depuis sa création, plusieurs structures sont apparues sur la métropole et notamment Turing 22 qui offre de nombreuses prestations à ses clients, dans une structure très moderne, à La Pardieu.
75.000 euros recherchés
Cependant, Marie-Pierre Demarty, présidente, et Damien Caillard, vice-président de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), veulent encore y croire. La SCIC appartient à des sociétaires et à des acteurs du territoire comme la ville de Clermont-Ferrand et Clermont Auvergne Métropole : « Il faut trouver 50.000 € pour recapitaliser la structure et 25.000 € supplémentaires pour assurer le fonctionnement », précise Damien Caillard qui précise qu'il faudrait que la structure accueille une centaine de free-lances, loue ses locaux pour des présentations de produit, événements, etc.
Cap sur la transition écologique
Autre axe de développement auquel il croit beaucoup : l'organisation d'événements autour de la transition écologique. L’objectif serait de devenir un lieu de référence de cette thématique et de faire venir des maires, des chefs d’entreprise, des associations, des agriculteurs pour avoir une vision transverse. Pour organiser ces événements, Epicentre Factory espère obtenir des aides de fondations privées de grands groupes, engagées dans des démarches de type responsabilité sociétale des entreprises.