Céline Imbaud, basée en Floride, dirige trois entités ITC en France, aux USA et au Canada.
A.R.
Dynamique mais prudente, la société ITC Traductions se développe fortement en essayant de ne pas se disperser.
La société de traduction professionnelle ITC Traductions, lancée par Céline Imbaud en 1999, ne connaît pas la crise. Le chiffre d’affaires de l'entreprise de Limonest a progressé de 12 % en 2016 pour atteindre 2,4 millions d’euros (20 personnes). Parmi ses clients lyonnais, citons Bioderma/Naos, Haulotte, Merial, Erythec Pharma, Sanofi…
La filiale américaine, ouverte en 2008 et basée en Floride (où vit Céline Imbaud), atteint déjà 2,6 millions de dollars (20 personnes), en hausse de 20 %. Des progressions « habituelles » selon la dirigeante qui a également implanté ITC au Canada en 2015 (0,5 million de dollars canadiens, + 120 %, 8 personnes).
Particulièrement affûtée dans les mondes médical, pharmaceutique, technique, RH, marketing, web et touristique, ITC fait travailler près de 2.000 traducteurs freelance spécialisés par secteur et propose 75 combinaisons linguistiques.
Recrutements permanents
Ces derniers mois, ITC embauche en permanence – et sur ses trois implantations - des chargés de projets. « C’est ce qui nous occupe le plus actuellement » confie Céline Imbaud, qui a également recruté des commerciaux pour prospecter ses marchés domestiques mais aussi de nouveaux territoires. Ainsi, depuis 2016, sont entrés dans le portefeuille d’ITC, des clients de Suisse et d'Allemagne, pays où la demande est forte et les prix de vente plus élevés.
Un service d’automatisation de la demande de traduction
ITC va déployer cette année un logiciel permettant aux clients réguliers d’automatiser leurs demandes de devis et de traductions. « Il s’agit d’accélérer le processus » confie la dirigeante qui, pour y parvenir, compte dans certains cas faire jouer la synergie entre les sites. Grâce au décalage horaire, un dossier urgent peut être traité 20 heures d’affilée, accélérant ainsi la restitution de la traduction. Ce modèle a été testé et utilisé pour la première fois au service de médias européens qui couvraient les élections américaines.
Pour rappel, Cécile Imbaud avait été nominée dans la catégorie « Femme sur le marché international » aux Femmes de l'économie en 2014.