Le Médipôle Lyon-Villeurbanne devrait accueillir ses premiers patients en janvier 2019.
Le Médipôle Lyon-Villeurbanne devrait accueillir ses premiers patients début janvier 2019. Cet établissement flambant neuf de près de 60.000 m2 est le fruit d’une démarche de coopération innovante entre deux acteurs de la santé, l'un privé, Capio, l'autre mutualiste, Résamut.
Comme prévu, le Médipôle Lyon-Villeurbanne, dont le chantier avance à grands pas depuis son lancement en 2015, devrait être livré fin novembre 2018, pour une ouverture le 2 janvier 2019. Construit sur 5 hectares sur la zone Est de la commune de Villeurbanne, en bordure du périphérique, ce bâtiment de 26 m de haut, sur sept niveaux, accueillera 28 blocs opératoires, 740 lits et places. Il est prévu pour recevoir 40.000 urgences par an, 250.000 consultations et 2.800 naissances.
Rassemblement de sept établissements
Inédite en France selon les deux partenaires, cette opération soutenue par l’Agence régionale de santé (ARS) vise à rassembler sur un même site sept établissements aux compétences et aux spécialités complémentaires : la clinique du Tonkin (Villeurbanne) et la clinique du Grand Large (Décines) toutes deux gérées par le groupe hospitalier privé Capio et de l’autre cinq entités du réseau de santé mutualiste du Rhône, Résamut : la Clinique Mutualiste de Lyon (ex-Trarieux), la Clinique de l’Union et les SSR (unités de soins de suite et de réadaptation) des Ormes, de la Fougeraie et du Centre Bayard.
Proposer une plateforme complète, avec des prises en charge globales et des possibilités nouvelles de développement
« L'idée est de proposer une plateforme complète, avec des prises en charges globales et des possibilités nouvelles de développement », souligne Antoine Catinchi, directeur général de Résamut, rappelant que les deux structures que sont Résamut et Capio gardent leur autonomie juridique et financière.
Sur ce site unique, Résamut prendra donc en charge les activités d'urgences, de médecine, de soins de suite et de réadaptation enfant et adulte, ainsi que le pôle femme - enfant tandis que Capio assurera les spécialités chirurgicales, la réanimation et les soins intensifs, la médecine aiguë (cardiologie et néphrologie), l'ambulatoire, la dialyse et SOS mains.
Un projet à 200 millions d'euros
Au total, le coût du projet est d'environ 200 millions d’euros, équipements compris. L’investissement immobilier se chiffre à 151 millions d’euros financés par une subvention de l'ARS (30 millions), par l’apport d'un pool de mutuelles (MGEN, Eovi-MCD, Adréa, Radiance et MBTP Sud-Est pour 10 millions) et de Capio (2,5 millions). Le reste du financement, soit 108,5 millions d'euros, a fait l’objet d’un crédit-bail auprès de Natixis et de la Société Générale.