Au 31 décembre 2017, la métropole de Lyon comptait 228 hôtels dont 123 à Lyon avec un taux d'occupation moyen de 69,3 % (+2,5 points).
A.R.
Selon les données 2017 dévoilées par la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne et par la Métropole de Lyon, tous les indicateurs hôteliers seraient au vert dans l’agglomération, démontrant que la ville est devenue une destination à part entière.
Tandis que la période 2010-2014 avait été marquée par une augmentation globale de l’offre (+ 3.600 clés), la période actuelle est davantage consacrée à un affinage du maillage (Ibis Carré de Soie, B & B Berthelot par exemple), une montée en gamme (la Villa Maïa, l’hôtel ParkSaône et bientôt l’Intercontinental du Grand Hôtel-Dieu ou la Maison Nô) et la création d’offre originale (MobHôtel, hostels).
En 2016 et 2017, le nombre net de chambres n'a augmenté « que » de 356 pour atteindre 14.454 clés au sein de 228 hôtels (50 % à Lyon, 20 % dans l’Est lyonnais) dont 66 % affichent au moins 3 étoiles (+ 1 point en deux ans).
Le cap des 5 millions de nuitées franchi
Selon Mihaela Neaga, spécialiste de la question à la CCI, l’agglomération tire aujourd’hui les fruits des investissements passés. Car au-delà des effets ponctuels des événements comme le Sirha, Pollutec, l’Euro, des finales de foot ou de rugby, le nombre de nuitées est en augmentation constante avec encore +4,4 % en 2017 pour atteindre 5 millions de nuitées. « On arrive à progresser en rentabilité, alors même que la conjoncture est très fluctuante », explique-t-elle.
En 2017, le taux d’occupation moyen a augmenté de 2,5 points à 69,3 % et même si le prix moyen est en baisse de 2,3 % à 86,20 euros HT (mais + 2 % par rapport à 2015, les prix de 2016 ayant été biaisés par l’effet de l'Euro de foot), le revenu par chambre disponible, qui est l’indicateur de la profession, croît de 1,2 % à 59,70 euros HT.
Lyon confirme qu'elle est une vraie destination week-end
Autre indicateur positif : l’augmentation du taux d’occupation en week-end, qui montre que Lyon n’est plus seulement une destination « affaires » de semaine mais aussi une vraie destination touristique, ce qui semble de bon augure pour l’avenir, d’autant que la part de la clientèle étrangère est aussi en augmentation (25 % contre 17 % en 2016).