Les associés de Dronescape : Veronika Dichtlerova (community manager), Eric Dupin (CEO) et Guillaume Jarret (managing director).
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Dronestagram, le réseau social de partage de photos réalisées par drone, vient de donner naissance à Dronestajob, une plateforme de mise en relation entre opérateurs de drones professionnels et donneurs d’ordre.
Les trois associés de Dronestagram, Véronika Dichtlerova (community manger), Eric Dupin (blogueur et passionné de drones) et Guillaume Jarret (start-upper, baroudeur et amateur de photos) ont finalement trouvé un business model. Alors qu’en juillet 2013, le lancement de ce réseau social destiné à partager des photos réalisées par drone (avec un concours annuel organisé avec le National Geographic) relevait surtout d’une démarche artistique, son évolution a convaincu ses initiateurs d’aller plus loin.
« Des sociétés comme GoPro, Kodak ou Parrot nous sollicitent pour des conseils marketing, ce qui permet à notre société Dronescape de me salarier comme directeur depuis déjà deux ans » confie Guillaume Jarret.
Un business model basé sur le prélèvement de commissions
« Mais surtout, nous avons réalisé un double constat. D’une part certains passionnés présents sur Dronestagram se sont professionnalisés. D’autre part, des particuliers et des entreprises nous contactent pour nous demander des prestations. D’où l’idée de créer cette fois-ci une plateforme d’intermédiation entre donneurs d’ordres et pilotes de drones. » Ainsi, la marque Dronestajob a-t-elle été lancée début mars. Les pilotes peuvent y déposer des annonces pour des prestations alors que les visiteurs peuvent y faire une demande. Si la transaction a lieu, la plateforme prélève 10 % du montant à l’opérateur et 6 % au donneur d’ordre.
Sélection de pilotes agréés
« Les demandes sont très variables, précise le directeur. Une vidéo de mariage, l’inspection aérienne d’un bien immobilier, un repérage sur des parcelles agricoles, une modélisation 3D d’un site avant chantier… » Dronestajob estime que les prestations pour particuliers seront comprises entre 300 et 800 euros tandis que l’on se situerait plutôt sur une fourchette allant de 1.500 à 3.000 euros pour les entreprises.
La société n’intervient pas dans les transactions. Elle s’assure tout de même que chaque pilote est agréé.
La demande est encore difficilement évaluable pour l’instant. Mais l'offre est bien là. 150 pilotes se sont déjà inscrits (on en compte 3.000 en France). Les associés sont donc très optimistes pour le développement de leur structure. Ils souhaitent lever 250.000 euros afin de recruter des personnes qui pourront lancer des versions internationales de Dronestajob qui se qualifie désormais de « drone service company ».