L'Ademe supporte le projet de réalisation d’un prototype de transformation de bus urbain diesel en propulsion électrique à batterie.
Le gouvernement français vient de sélectionner le projet Green-eBus de Greenmot parmi les projets d’avenir sur lesquels investir dans un contexte de verdissement des flottes de transport de passagers.
La société Greenmot installée à Villefranche-sur-Saône est ainsi intégrée au Programme d’investissement d’avenir (PIA) porté par l’Ademe et bénéficie d’un financement d’un million d’euros. Ce montant doit permettre le développement d’un kit de rétrofit pour transformer un modèle de bus urbain diesel en bus électrique à batterie et la création d’un pôle d’ingénierie de véhicules industriels dédié.
Accélérer la transition énergétique
Rétrofiter les bus diesel des flottes existantes en bus électriques concourt à l’accélération de la transition énergétique par la transformation rapide et à coût maîtrisé d’une grande partie du parc actuel de véhicules. Les bus transformés, à mi-vie, pourront ainsi continuer à être exploités sur tous les réseaux urbains, notamment ceux qui comportent des zones à faibles émissions (ZFE).
Greenmot confirme son leadership en ingénierie des véhicules industriels
Fondée en 2010, la société Greenmot est aujourd’hui équipée pour réaliser l’analyse des énergies au sein d’un véhicule. Elle maîtrise l’étude des solutions techniques pour optimiser la transformation du système de motorisation diesel en motorisation électrique en intégrant la gestion énergétique du véhicule dans son ensemble (chauffage, climatisation, refroidissement…).
La durée du projet de développement du premier prototype de batterie de technologie Greenmot est de 18 mois et sera suivie par la mise en place d’un pôle de fabrication industrielle dans l’usine de Villefranche-sur-Saône, accompagné par le renforcement du pôle SAV. « Ce projet ouvre une opportunité industrielle pour Greenmot qui s’appuiera sur plusieurs partenaires régionaux pour former une filière française de rétrofit avec un fort potentiel d’exportation », argue Stéphane Londos, fondateur et président de Greenmot.