Jean-Baptiste Bely veut lever 1 million d'euros pour construire l'usine de fabrication de son appareil Air II.
Jusqu'ici spécialisée dans la revente et la maintenance d'aéronefs, Aerolight va maintenant commercialiser son propre appareil : un hélicoptère ULM.
Technicien supérieur en électrotechnique, micro-informatique, et mécanique auto, Jean-Baptiste Bely a goûté à l’adrénaline du sport automobile de compétition comme préparateur de moteurs pour Hexis Racing et Bra bus Lyon. Pilote d’ULM, il est passé de l’automobile à l’aéronautique, en créant en 2015 la SAS Aerolight dans un atelier de l’aérodrome de Bourg-en-Bresse (Ain). Son activité : revente d’appareils, maintenance, amélioration des moteurs avec l’injection électronique, assemblage d’appareils en kit.
Le moins cher du marché
Avec l’appui de l'importateur Mosquito Europe, Aerolight veut aujourd'hui lancer la « Dacia » de l’hélicoptère ULM. La jeune entreprise, qui compte trois personnes, a conçu un prototype biplace équipé d’un moteur 100 CV. Nommé « Air II », il est économe en carburant, doté d’une assistance électrique à l’autorotation. Son prix, 100.000 euros, en ferait le moins cher du marché. L’entrepreneur travaille par ailleurs au recyclage d’une gamme de moteurs automobiles pour équiper les ULM.
Une usine nécessaire
Jean-Baptiste Bely veut lever 1 million d'euros pour construire, début 2018, une usine de 2.000 m² destinée à fabriquer ses appareils. Il embaucherait un ingénieur et deux assembleurs pour sortir dès 2019 quatre « Air II ». Selon ses prévisions, la production atteindrait cinquante appareils en 2025.
Cet article a été publié dans le numéro 2304 de Bref Eco.