Isaline Richard, fondatrice de Predictive Image, intervient maintenant sur le contrôle de pièces métallurgiques et composites.
V.Riberolles
Predictive Image fête son premier million d’euros de chiffre d’affaires sur le secteur du contrôle non-destructif de pièces industrielles issues de la microélectronique. Elle monte aussi en expertise depuis plusieurs mois afin d’attaquer les secteurs de la métallurgie et des composites.
L’année 2018 aura été fructueuse pour Predictive Image dirigé par Isaline Richard et basé à Voreppe. Ce laboratoire d’analyses industrielles en contrôle non-destructif, qui fait la chasse aux pièces défaillantes, a atteint son premier million d’euros de chiffre d’affaires.
La TPE de cinq personnes travaille avant tout pour les industriels et laboratoires du secteur de la microélectronique qui représentent encore 80 % de ses interventions pour des clients comme le CEA, Schneider Electric, Thalès, Safran, Airbus, Valéo, Continental ou Sofradir-Ulis. Mais en 2018, Isaline Richard fait le pari de la diversification pour attaquer deux autres secteurs d’activité : la métallurgie et les matériaux composites.
Déjà 10 % de son activité
« Nous avons une bonne santé financière avec un parc machines amorti et nous en avons profité par acquérir un nouvel équipement. » Predictive Image a investi, en 2018, 160.000 euros dans une machine du japonais Insight dont la société est aussi distributeur en France. Avec le nouveau système acoustique doté de quatre axes, l’entreprise contrôle tous les types de pièces cylindriques afin de détecter des défauts de santé dans la matière comme la délamination dans les composites.
Garder le même rythme de croissance
Désormais, Isaline Richard entre en « phase de prospection ». Les perspectives restent prometteuses sur des marchés de niche. Après des progressions annuelles depuis sa création en 2010 de l’ordre de 15 à 20 %, Prédictive Image veut rester sur ce rythme et devrait pour soutenir l’activité globale recruter assez vite deux personnes supplémentaires.