Sophie Jullian, nouvelle présidente de Pulsalys.
En nommant Sophie Jullian à la tête de la SATT Pulsalys (1) , son conseil d’administration envoie le signe manifeste de sa volonté de doper le transfert d’innovation et de technologie sur le territoire de Lyon et Saint-Etienne.
Diplômée de CPE Lyon et docteure en chimie de l’Université Pierre et Marie Curie, Sophie Jullian commence sa carrière à l’IFP Energies Nouvelles comme chercheure, avant d’être nommée en 2001 directrice du développement des procédés à Lyon, à la tête d’une équipe de plus de 200 personnes. Elle participe alors à la création d’Axens, filiale de l’IFPEN commercialisant des catalyseurs (près de 400 millions d'euros de chiffre d’affaires en 2016).
Axel'One, sujet de fierté
En 2007, l’IFPEN lui confie sa stratégie de développement en Rhône-Alpes. Elle intègre parallèlement le pôle de compétitivité Axelera en tant que vice-présidente en charge de la recherche et de l’innovation et, sous cette double casquette, monte Axel’One, qui sera retenu par la Direction générale des entreprises dans le cadre de l’appel à projets pour les plateformes mutualisées d’innovation. Un sujet de fierté et un jalon important dans sa carrière, qui sera dès lors polarisée vers le transfert de technologies, de la recherche vers l’industrie.
Directrice scientifique de l’IFPEN en 2010, elle est en charge du lancement d’un incubateur interne et de la création de l’Institut de la Transition énergétique IDEEL, qui fera long feu mais qui renaît aujourd’hui sous le nom d’UTF (Usine de transformation du futur). De 2013 à 2017, nommée déléguée régionale à la recherche et à la technologie pour Rhône-Alpes, elle coordonne le volet recherche, innovation et enseignement supérieur du Contrat de plan Etat Région.
Il s’agit désormais pour Pulsalys d’entrer dans sa phase d’accélération
Sophie Jullian confie vouloir donner une nouvelle dimension à la SATT Pulsalys. « L’objectif que je vise est d’en faire un acteur incontournable du développement technologique et économique de l’innovation et de l’entrepreneuriat scientifique sur Lyon - Saint-Etienne, indique-t-elle. Après trois ans d’existence, nous avons déjà de bons résultats : 80 projets accompagnés, 9 millions d'euros investis, une centaine de demandes de brevets, 42 créations de start-up… Les objectifs chiffrés pour les prochaines années sont encore en cours de définition mais il s’agit désormais clairement pour Pulsalys d’entrer dans sa phase d’accélération. »
(1) Les SATT sont des Sociétés d'accélération du transfert de technologies.
Cet article a été publié dans le numéro 2287 de Bref Eco.