Wuha synchronise l’ensemble des informations d'une entreprise avec les meilleures pages web consultées. Elle propose ensuite ces résultats directement sur Google.
La start-up lyonnaise Wuha continue son développement à grande vitesse. Elle a développé un moteur de recherche parallèle à Google qui inclut désormais l’intranet et les documents internes des entreprises.
A l’origine, il s’agissait d’un plugin d’aide à la recherche (voir article paru le 1er juin 2016 dans le Bref 2247) à partir des précédentes requêtes des utilisateurs. Les deux fondateurs, Antonin Mathez et Sacha Gallo-Parouty, proposent toujours d’optimiser les recherches, en incluant désormais l’intranet et les documents internes des entreprises. « Nous avons développé un moteur de recherche parallèle à Google, en sachant qu’entre l’année 2017 et l’année 2018, Google va arrêter sa licence GSA (Google Search Appliance, qui permet d’indexer les documents personnels, Ndlr). De la même façon que le faisait Google, Wuha utilise un robot pour indexer toutes les informations. Nous allons plus loin en appuyant les recherches sur une analyse sémantique, mais aussi comportementale » expose Sacha Gallo-Parouty.
Temps de recherche économisé
Comptant à ce jour une dizaine de clients, cette offre s’adresse notamment aux métiers du juridique, de la banque ou encore de la comptabilité. Wuha promet ainsi un gain de temps et de productivité, économisant en moyenne 9,2 heures sur les recherches d’un collaborateur, selon leurs statistiques.
La start-up est toujours dans les locaux de l’Ecam qui est associée au capital. Les tarifs ont évolué : l’abonnement est de 60 € par an et par utilisateur (dégressif à partir de 200 utilisateurs). Côté confidentialité, compte tenu des données sensibles possiblement échangées au sein des entreprises, seules les sources modérées par le client sont indexées. En outre, Wuha a obtenu la note de 4,98/5 lors d’un audit de cybersécurité de Thalès.
Projets en Asie et aux Etats-Unis
Pour la suite, Wuha entend s’attaquer aux marchés américain et asiatique. Parmi leurs projets également, ils entendent créer des connecteurs pour start-up, par le biais d’espaces en ligne, type Drop Box. Au premier trimestre 2018, une levée de fonds devrait permettre d’employer un technico-commercial, pour mieux étendre la solution à d’autres supports (mobiles et tablettes).
L’équipe prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 200.000 euros pour 2017, et de le multiplier par cinq en 2018.