Thomas Randolph et Théo Roussely, fondateurs de Fredo
Fredo
A Annemasse, Fredo va expérimenter durant six mois la substitution du système de location de vélos par un système de vélos en libre-service (VLS), avec Annemasse Agglo, l’opérateur Tac Mobilités (groupe RATP Dev) et Puls, pépinière de start-up.
Créée en 2021 par Thomas Randolph et Théo Roussely au sein de la cellule innovation de Groupama Rhône-Alpes Auvergne, Fredo ajoute Annemasse Agglomération à son catalogue. Le spécialiste lyonnais du vélo en libre-service l’a équipée, début juin, en s'appuyant sur la flotte de 30 vélos classiques proposés désormais en libre-service, alors qu’ils étaient jusque-là dédiés à de la location courte durée et assez peu utilisés.
Des cadenas connectés
Equipés de cadenas connectés, ils sont disponibles jusqu’à la fin de l’expérimentation, à travers douze stations réparties dans les six communes urbaines et périurbaines de l'agglomération (Annemasse, Ville-la-Grand, Ambilly, Gaillard, Cranves-Sales et Vétraz-Monthoux), la deuxième de Haute-Savoie, avec près de 200.000 habitants.
Chacune d’elles disposera de trois ou quatre vélos. Les arceaux sont identifiables grâce à de grands totems informatifs. Les habitants peuvent les louer grâce à l'application mobile et intuitive Fredo et les rendre dans la station de leur choix. Le rééquilibrage de la flotte est réalisé une fois par semaine pour répartir les vélos sur les différentes stations.
Cette initiative est à mettre au crédit de Puls, pépinière de start-up gérée par la Maison de la Mobilité et du Tourisme, avec qui travaille Annemasse Agglomération depuis deux ans, pour favoriser les innovations vertueuses en matière de transition écologique. Et aussi de Tac Mobilités (groupe RATP Dev) depuis 2002.
Objectif, villes moyennes
Elle colle aussi avec le développement de Fredo, au moment où, aujourd'hui, 50 % des trajets de moins de trois kilomètres se font en voiture, alors qu’ils ne représentent qu’environ 15 minutes à vélo. Or, en France, les 3/4 des parcs de VLS sont déployés dans des métropoles de plus de 500.000 habitants. Pourtant, ils représentent une solution de transport simple et accessible pour les villes de taille intermédiaire, particulièrement celles qui ont une offre limitée de transports en commun.
Pour Fredo, « le vélo en libre-service représente pour ces collectivités qui souhaitent renforcer leur engagement en faveur de la transition écologique, une alternative économique et écologique à la voiture individuelle ».