La ligne de métro B va être dotée de nouvelles rames.
Eric Soudan/Alpaca Productions pour Sytral Mobilités
A défaut d'un développement quantitatif significatif du réseau lyonnais, un budget de 1,7 milliard d’euros va être engagé, entre 2023 et 2035, pour moderniser et améliorer la performance et le confort du réseau existant du métro lyonnais.
A la veille de célébrer, en 2024, le cinquantenaire de son inauguration, c’est donc la voie de la qualité qu’a choisi de suivre l’Autorité Organisatrice des Mobilités des Transports en Commun Lyonnais (TCL). Après l’abandon de la cinquième ligne, les efforts financiers vont donc se concentrer sur l’amélioration de la qualité de service du réseau de métro existant et du renforcement de ses capacités.
700.000 voyageurs par jour
Avec quatre lignes, 37 kilomètres et une quarantaine de stations, c’est le deuxième de France. Et avec près de 700.000 voyageurs au quotidien, ce mode accapare 42 % du trafic total des TCL. Mais son parc est vieillissant et Sytral Mobilités surveille de près son taux de fonctionnement, descendu à 97 %. « Nous visons 99 % », promet Bruno Bernard, président de Sytral Mobilités. Globalement, les dysfonctionnements se répartissent pour 35 % pour des problèmes d’infrastructures, pour 30 % pour des questions de matériel et 30 % sont liés aux usagers. L’ensemble de ces causes sera ciblé par les investissements, soit 1,7 milliard d’euros à venir, répartis sur plusieurs mandats, donc.
L’ensemble des lignes concerné
Un appel à Clément Beaune
La question du financement reste le nerf de la guerre. Dans le cadre du plan de relance, sur 100 millions d’euros attribués aux réseaux de province, « seuls 10 millions d’euros ont été fléchés sur le réseau lyonnais », admet Bruno Bernard. Après avoir épuisé toutes les sources de financement (augmentation des subventions de la Métropole, Versement Transport à son maximum…), Bruno Bernard va solliciter le ministre des Transports pour trouver de nouvelles ressources. « Paris, Toulouse, Marseille… ont obtenu des dotations spécifiques. Il n’y a aucune raison pour que Lyon n’en bénéficie pas également », estime-t-il.