De gauche à droite. : Roland de Barbentane, Raymond Faure et Philippe Bernand
JFB
Déjà partenaire, depuis septembre 2015, de cette filiale SNCF pour des lignes interrégionales (dites « lignes Macron »), Faure Transport enfonce le clou en signant avec Ouibus un contrat de franchise supplémentaire inédit, portant sur la desserte de 18 villes d'Auvergne-Rhône-Alpes à partir de l'aéroport Saint-Exupéry.
Signé le 2 mars dernier, ces dessertes, qui incluent même des connexions jusqu'à Brive, Périgueux et Bordeaux, sont aujourd'hui en vente pour des transports prévus à partir du 31 mars, à des tarifs compris entre 15 et 30 euros, en fonction de la date de commande.
De quoi améliorer la connectivité de la plateforme aéroportuaire lyonnaise. « Le trafic a augmenté de 9,8 % en 2016 mais le nombre de passagers arrivant en transport en commun n'a progressé que de 2,4 % », constate Philippe Bernand, président du directoire d'Aéroports de Lyon.
350 liaisons hebdomadaires
Autocars Faure, société familiale iséroise (Valencin), avait déjà innové, dès 1980, en proposant une desserte routière de Saint-Exupéry depuis Grenoble : « partis de rien, nous transportons aujourd'hui plus de 370.000 passagers sur cette ligne », se félicite on dirigeant Raymond Faure.
L'enjeu est maintenant de taille : de 8 à 10 véhicules, le parc dédié à ces nouvelles dessertes passera à plus de 20, avec des modèles Irizar I6, tous labellisés Euro 6.
350 nouveaux trajets hebdomadaires
La nouvelle offre routière au départ de Lyon-Saint-Exupéry représente près de 350 relations hebdomadaires. Le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a conforté auprès de l'autorité de tutelle, l'Arafer, son accord pour les relations inférieures à 100 kilomètres, conformément à la réglementation.
Cette desserte en toile d'araignée inclut également, pour une infime partie, un accord passé avec les Courriers Rhodaniens et Autocars Berthelet. Pour Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus, « Lyon inaugure ce que nous souhaitons faire : devenir le leader français de la desserte aéroportuaire ». Avec, également pour objectif, l'atteinte de l'équilibre financier pour Ouibus, en 2019.