Manuel Gomes, gérant des Transports montbrisonnais.
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Malgré un chiffre d'affaires en recul sur 2020, les Transports Montbrisonnais ne sont pas restés inactifs : une appli zéro papier est née tandis que des investissements étaient réalisés dans le but de réduire la facture Carbone.
Avec une baisse d’activité d’environ 15 % en 2020, les Transports Montbrisonnais et leur filiale francilienne Transablis (41 personnes au total), qui réalisaient ensemble 5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 (3,5 M€ pour les premiers, 1,5 M€ pour la seconde) n’ont pas été épargnés par l’épidémie de Covid. « Notre bilan n’est pas encore définitif, précise Manuel Gomes, le dirigeant de l’entreprise de transports de marchandises de la Loire. Mais, travaillant à 70 % pour le BTP, à 20 % pour la métallurgie et à 10 % pour des activités diverses, nous avons quasiment eu deux mois blancs au printemps, avant une belle reprise en été, une activité plus modérée cet automne et frileuse en décembre… Mais cela n’a pas gelé nos projets. »
Véhicules au gaz naturel
Les projets ? Ils riment avec transitions énergétique et digitale, dans cette entreprise d’une cinquantaine de salariés engagée de longue date dans une démarche RSE. Ainsi, les Transports Montbrisonnais viennent-ils de renouveler leur label CO2, obtenu dès 2016, pour la réduction de leurs émissions*, et décrochent un premier label pour Transablis. Fin 2020, cet établissement des Yvelines a acquis deux véhicules au gaz naturel et doit en acheter un troisième ce trimestre (la maison mère en compte deux dans sa flotte). « Malgré les difficultés en 2020, il est essentiel de maintenir notre dynamique d’investissements, pour ne pas enrayer la machine cette année », insiste Manuel Gomes.
À quand le zéro papier ?
Par ailleurs, la crise a donné le temps au dirigeant de développer lui-même, pendant le premier confinement, une « appli maison » pour supprimer les divers documents du transport, comme la lettre de voiture ou les bons de livraison, avec transmission des documents par mail aux clients… « Ils nous ont fait un très bon retour », constate le transporteur qui se félicite d’avoir « pris de l’avance sur la démarche zéro papier qui devrait aboutir en 2023. Aujourd’hui, nous avons déjà dématérialisé 80 % de nos documents. »
* Les Transports Montbrisonnais furent la première PME de la Loire à obtenir le label CO2.
Cet article a été publié dans le numéro 2442 de Bref Eco.