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Les bassins de vie de Lyon et de Grenoble sont devenus un enjeu économique majeur pour les domaines skiables alpins, particulièrement cette saison d’hiver. L’Agence de développement des Hautes-Alpes prépare une campagne de promotion inédite.
« Du média papier, des réseaux, de la télévision, de l’affichage, de la radio, jamais nos domaines skiables n’auront autant communiqué auprès des clientèles lyonnaise et grenobloise. » Pour Sophie Rey, la responsable de la filière Tourisme de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, installée à Gap, la campagne destinée aux territoires lyonnais et grenoblois, tout comme à la métropole bordelaise, est une première. Confrontées comme partout sur les domaines français à une absence probable d’une grande partie de la clientèle étrangère, les Hautes-Alpes doivent trouver une clientèle de substitution française.
Concurrence des domaines skiables
Les Hautes-Alpes regroupent neuf grands domaines skiables avec 18 stations villages au nombre desquels l’on retrouve Serre-Chevalier, Vars, le Dévoluy, Orcières-Merlette ou encore La Grave-Meje. Un ensemble capable de mobiliser près de 390 000 lits touristiques. L’origine des clients est à 81 % française. Mais dans cette hiérarchie « stable depuis trois ans », l'Isère et le Rhône ne représentent respectivement que 5 % et 4 % de la fréquentation. La concurrence des domaines savoyards et isérois est rude.
Premiers spots TV courant décembre
Le budget de communication et de promotion a donc été revu à la hausse. Pour cette saison 2020-2021, 650 000 euros sont engagés, soit une progression de 150 000 euros. Le premier objectif sera de créer un flux de clients sur la première semaine de février, la bête noire des stations des Hautes Alpes.