Jean-Pierre Lorente, au Belambra d'Hyères, le 9 juin.
JFB
C’est au Club Belambra « Les Criques », à Hyères (Var), que Bleu Voyages a célébré, ce week-end, le cinquantenaire de la création de l’entreprise, en présence de 300 personnes, collaborateurs et fournisseurs, à l’occasion de la quatorzième édition de sa convention biennale.
Un anniversaire qui a débuté par un moment d’émotion avec l’intervention du fondateur de la société, François Lorente, à Rive-de-Gier (Loire), sous l’enseigne Gier Voyages, à l’époque. Dans les années 90, la société optait rapidement pour l’actuelle enseigne Bleu Voyages, avec un développement galopant mené par son actuel dirigeant et fils du fondateur, Jean-Pierre Lorente.
Partenaire historique du réseau Selectour, la société fait aujourd’hui partie de ses adhérents poids lourds. Elle est désormais présente sur le continent et en Corse à travers 30 agences de voyages et 8 plateaux d’affaires. Et elle intervient dans l’ensemble des métiers du tourisme avec un service groupes, un service réceptif « Excelys », un service événementiel « Blue Events »…
Avec 300 salariés, Bleu Voyages a terminé l’exercice 2017 sur un volume d’affaires de 215 millions d’euros, contre 206 millions d’euros l’année précédente. Sur ce montant, environ 77 % sont réalisés dans les déplacements professionnels ou d’affaires, ce qui en fait l’acteur indépendant leader en France.
Un premier semestre fortement impacté par les grèves
« Sur le premier trimestre 2018, nous étions sur une progression de notre activité de 6 %, soit la plus forte enregistrée depuis la crise des subprimes, en 2008. Les grèves que nous subissons depuis le mois d’avril ont littéralement fait fondre cette avance », déplorait Jean-Pierre Lorente, à Hyères. Pour autant, l’entreprise reste mobilisée sur son futur développement. « Nous continuons à accroître notre portefeuille de clients entreprises, au-delà des mille comptes désormais. Pour les opérations de croissance externe, nous nous appuyons sur notre communauté bancaire pour saisir les opportunités », explique Jean-Pierre Lorente.