Deux ans après la disparition de la structure d’aide à l’international Erai, le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes vient d’annoncer sa première mesure nouvelle de soutien aux entreprises exportatrices.
Pour une société de moins de 250 salariés et de 50 millions d'euros de chiffre d’affaires qui fait appel à un Volontaire à l’International en Entreprise (VIE) pour la première fois (ou qui n’a pas fait appel à une mission VIE depuis plus de deux ans), la Région s’engage à prendre en charge la moitié du coût de sa mission et 25 % pour une éventuelle prolongation, la durée maximale étant de deux ans. Elle ouvre par ailleurs le recrutement d’un VIE mutualisé entre plusieurs entreprises, le jeune recruté travaillant alors à temps partagé pour chacune d’entre elles. La mise en place de ce dispositif représentera un budget 1,8 million d’euros en rythme de croisière.
Objectif 1.000 VIE
La formule VIE a été créée par l’Etat en 2000 pour favoriser le développement à l’international des entreprises et proposer aux jeunes diplômés une expérience à l’étranger… qui reçoivent à 80 % une proposition d’embauche au terme de leur mission. Le dispositif, exonéré de charges sociales, est actif aujourd’hui dans 2.000 entreprises qui emploient 10.000 VIE à l’échelle nationale.
En Auvergne-Rhône-Alpes, on comptait 772 VIE en poste fin 2016. Mais le nombre d’entreprises qui utilisent pour la première fois un VIE a tendance à stagner : il plafonne à 50 par an dans la région. A travers l’aide complémentaire qu’il apporte désormais, le nouvel exécutif régional entend ainsi soutenir 150 VIE par an pour atteindre un nombre total de 1.000 VIE en activité.