Lionel Flasseur, directeur général, et Nicolas Daragon, président d'Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
JFB
Juste avant la première vague des départs en vacances, Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme vient de livrer les premières tendances de la saison estivale, grâce au baromètre Novametrie, établi d’après les données enregistrées à la mi-juin.
La période est d’importance car, entre mai et septembre, elle concentre environ la moitié des nuitées régionales annuelles. Déjà, le printemps a satisfait les professionnels à hauteur de 68 %, ce qui représente une hausse de 12 % par rapport à l’année dernière. Il faut se rappeler que si l’année 2016 avait été exécrable pour les deux premiers pôles touristiques français (Ile-de-France et Côte d’Azur), Auvergne-Rhône-Alpes avait pourtant plutôt bien tiré son épingle du jeu. C’est la fréquentation internationale (15 %), en hausse de 2 points par rapport à 2016, qui explique en partie cette appréciation.
Pour cet été, 73 % des professionnels se déclarent confiants du niveau des réservations. L’été dernier, ils n’étaient que 62 %, à la même époque. On note que le tourisme urbain se situe désormais au niveau du tourisme de montagne.
Budget en baisse
Avec cependant un souci : le budget par foyer se situe, en moyenne, à 1 983 euros, en baisse de 10 % par rapport à l’été dernier. Et c’est bien le pouvoir d’achat qui figure en tête des préoccupations des professionnels : 75 % des acteurs, contre 35 % l’année dernière. Des données recueillies auprès de plus de 800 professionnels répartis dans les 12 départements régionaux.
En dépit des efforts des institutionnels et des professionnels, le secteur reste, notamment en montagne, très dépendant de la météo.