Magnisense a installé ses laboratoires à Dardilly.
Après l'obtention de son marquage CE fin 2016 et le recrutement d'un directeur commercial international en la personne de Pascal Sircoulomb, Magnisense est prête à attaquer la commercialisation de ses tests de diagnostic d'urgence pour les maladies cardiovasculaires, notamment l’infarctus du myocarde.
Après une année 2016 dédiée à la poursuite de la R&D autour de ses tests de diagnostic d'urgence pour les maladies cardio-vasculaires et à l'obtention de l'autorisation de mise sur le marché, la société Magnisense compte bien mettre 2017 à profit : « Notre objectif pour cette année est d'obtenir notre preuve de concept commercial », explique, confiante, Lyse Santoro, directrice générale de l'entreprise dont le siège social est situé à Paris et les laboratoires de R&D à Dardilly.
Pascal Sircoulomb, 27 ans d'expérience
C'est que l'entreprise, avec le recrutement d'un directeur commercial international, s'est donné les moyens d'y parvenir. « Le fait que Pascal Sircoulomb, qui possède une expérience de plus de 27 ans dans l’industrie, nous rejoigne, donne un signal fort de crédibilité », s'enthousiasme Lyse Santoro.
Magnisense espère réaliser rapidement ses premières ventes en France, puis en Europe du Nord, auprès des hôpitaux et plus spécifiquement des services d'urgence, où la solution développée par la société permet de diagnostiquer rapidement - en quinze minutes au lieu de quelques heures- un problème cardio-vasculaire.
Des recrutements en cours à Dardilly
En attendant, le site de Dardilly a été étendu pour accueillir un laboratoire de fabrication des nanoparticules magnétiques qui participent au processus de diagnostic. La fabrication du dispositif est, elle, sous-traitée dans la région. Des recrutements sont prévus sur des postes de commerciaux, chefs de projets, électroniciens, bio statisticiens, etc. Magnisense emploie aujourd'hui vingt personnes.
Après une levée de fonds de 5,5 millions d'euros fin 2016, Magnisense prévoit un nouveau tour de table beaucoup plus conséquent d'ici fin 2017 ou début 2018 : « Il nous faudra réinvestir massivement », évoque la directrice générale.