Philippe Villain-Guillot est cofondateur et président du directoire de Nosopharm.
L'entreprise lyonnaise Nosopharm obtient un brevet aux Etats-Unis pour l’antibiotique first-in-class Noso-502. Ce brevet lui assure des droits exclusifs sur le marché américain et renforce également sa protection face à ses concurrents.
Nosopharm, entreprise innovante dédiée à la recherche et au développement de nouveaux médicaments anti-infectieux, annonce l’obtention d'un brevet aux Etats-Unis pour le Noso-502. Il s’agit du premier candidat clinique de Nosopharm dans une nouvelle classe d'antibiotiques, les Odilhorhabdines, qui cible les bactéries résistantes. Le brevet assure à Nosopharm des droits exclusifs sur le marché américain, le principal marché pharmaceutique. Il couvre également de nombreux analogues chimiques renforçant ainsi sa protection face à ses concurrents.
Outre le brevet américain, Nosopharm a obtenu un brevet en Russie et un avis d'acceptation a récemment été délivré en Australie. En outre, la société a déposé des demandes de brevet au Canada, en Chine, en Europe, au Japon, à Hong Kong, au Brésil, en Corée du Sud, en Inde, en Israël et au Mexique. A l'exception du Canada et de la Corée du Sud qui commenceront à examiner les demandes de brevets plus tard que les autres pays, des décisions sont en cours dans tous ces territoires et devraient être annoncées dans le courant de l’année.
Attirer des partenaires industriels
« L'obtention d'un brevet aux Etats-Unis pour notre candidat clinique est une étape majeure dans le développement de Nosopharm, déclare Philippe Villain-Guillot, cofondateur et président du directoire de Nosopharm. Cette propriété intellectuelle nous permet aussi d’attirer plus de partenaires industriels potentiellement intéressés par une licence pour le programme Noso-502 et pour les développements futurs contre les bactéries résistantes. »
Fondée en 2009, Nosopharm s’appuie sur une équipe de huit personnes. A ce jour, la société a levé 4,3 millions d'euros en capital privé et a reçu 7,8 millions d'euros d’aides publiques de Bpifrance, l’IMI, la DGA, la région Languedoc-Roussillon et Feder.