La vie « active » du cheval est au cœur du futur centre équestre municipal d'Izernore.
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La municipalité d’Izernore a programmé de transférer le centre équestre, actuellement enclavé en centre-ville, sur un autre site mieux desservi. Le programme se veut innovant et exemplaire tant sur le plan environnemental et que sur celui du bien-être animal.
Le projet verra le jour sur un terrain situé à la sortie Est de la commune. La conception des futures installations a été confiée à l’architecte Grégoire Magnien (Saint-Denis-lès-Bourg). Au menu : l’édification de 2.500 m² de surfaces couvertes comprenant les bureaux, le club house, le magasin, le stockage et les écuries. La consultation des entreprises est attendue dans le courant de l’automne prochain pour une mise en chantier dans la foulée. Plus de 2,5 millions d’euros seront investis dans cette opération.
Une écurie active pour répondre à l'instinct grégaire des chevaux
L’idée est de créer un concept d’écurie « active » pour permettre aux chevaux de mener une vie en groupe. « Dans les écuries classiques, les chevaux sont mis dans des boxes dans lesquels ils s’ennuient, grossissent et dégradent leurs installations. Dans une écurie active, nous créons une vie en groupe conforme à leur instinct grégaire. Nous leur installons différents équipements nécessaires à leur vie quotidienne tels que des dortoirs, des distributeurs automatisés à granulés, des râteliers à foin. Tout un parcours est mis en place à la manière d’un labyrinthe pour obliger les animaux à se déplacer », explique Grégoire Magnien.
Dotés de puces électroniques, les chevaux pourront ainsi être suivis et recevoir les granulés et la nourriture adaptés. « Ce mode de gestion dynamique permettra également de diminuer les temps d’entretien. Toutes les zones dédiées aux besoins sont des zones curables mécaniquement. Ainsi, on pourra consacrer plus de temps à la relation homme-cheval. »
Autonomie en énergie et en eau
Les initiateurs du projet affichent une vraie volonté environnementale, en visant l’autonomie en eau et en énergie. Les bâtiments à énergie positive seront équipés de panneaux photovoltaïques en toiture. Des systèmes de récupération des eaux pluviales avec une utilisation partielle des sources existantes pourraient être mis en place. Les bâtiments seront construits principalement en bois.
Cet article a été publié dans le numéro 2449 de Bref Eco.