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Dimanche 28 Avril 2024

Publi-reportage AVEC Saint-Etienne Métropole

Saint-Étienne, le territoire de l’Industrie du Futur

L’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE) accompagne les mutations industrielles en formant des ingénieurs à forte expertise technique

L’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE) accompagne les mutations industrielles en formant des ingénieurs à forte expertise technique

L’industrie doit se moderniser pour renaître. Exemple à Saint-Étienne, où les PME ont largement enclenché le mouvement, constituant ensemble un réseau à la pointe de la technologie. Une évolution largement soutenue par la Métropole, les laboratoires de recherche et un enseignement supérieur performant.

Rarement l’industrie n’a été autant challengée voire bousculée pour répondre aux enjeux de productivité et exister sur la scène internationale. Numérisation de l’outil de production, logiciels de suivi de fabrication, robotisation, fabrication additive… bouleversent les process et les font basculer dans un monde nouveau. L’usine du futur s’invente aujourd’hui. À Saint-Étienne, la Métropole accompagne le mouvement dans un domaine, le manufacturing, qui est historiquement une de ses forces.

Des entreprises qui relèvent le défi de l’exigence technologique

Pour Philippe Rascle, président de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie de la Loire (UIMM), cette évolution n’est pas une option. C’est une obligation. « Nos entreprises industrielles ont déjà engagé leur transformation car elles travaillent pour une grande diversité de secteurs : l’aéronautique, le spatial, l’énergie, le médical… L’exigence de ces secteurs-là les oblige à être à la pointe de la technologie ». Toute la chaîne de sous-traitance est mobilisée dans ce défi. « Nous avons, ici, des hyper-spécialistes en traitement thermique, en ingénierie de surface, en usinage, en soudure… avec des PME agiles et habiles ». Et le président de l’UIMM d’ajouter : « Notre grande force, c’est que cette chaîne tout entière travaille en réseau, ici plus qu’ailleurs. Nous confier une pièce, c’est l’assurance qu’elle ne fera pas le tour de l’Europe pour chacune des étapes de fabrication. Important, pour un donneur d’ordre qui cherche à limiter son empreinte carbone ».

À Saint-Étienne, le mouvement vers l’Industrie du Futur est accompagné par l’enseignement supérieur et la recherche. « Nous avons sur notre territoire plusieurs écoles d’ingénieurs extrêmement cotées et des centres de formation (CFAI, AFPI) qui forment 1 300 apprentis par an, du CAP au diplôme d’ingénieur », confirme Philippe Rascle. L’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (Énise) forme des ingénieurs à forte expertise sur la fabrication additive. Les laboratoires de l’École des Mines Saint-Étienne sont tous positionnés sur l’Industrie du Futur, de même que Télécom Saint-Étienne en matière de numérique et de réseau. Le laboratoire Hubert-Curien de l’Université Jean-Monnet se spécialise, entre autres, dans l’intelligence artificielle et l’ingénierie des surfaces. Sans oublier le design, qui irrigue en transversal les formations d’ingénieurs et d’informaticiens, dans une ville qui reste, à ce jour, la seule ville française créative design Unesco. Ce ne sont, là, que quelques exemples.

Favoriser et accompagner les projets innovants

Dans ce contexte mouvant, et sur un territoire à taille humaine, la Métropole de Saint-Étienne s’attache à créer du lien et à faciliter les connexions. Son dispositif MIND, pour Métropole INnovation Design, propose deux ans de coaching appliqués aux besoins de l’entreprise innovante. Plusieurs pépites du territoire en ont bénéficié comme Dessintey (dispositif digital pour faciliter la rééducation post AVC), Lactips (fabrication d’un polymère industriel sans plastique pour un emballage biodégradable) ou Keranova (conception et fabrication d’un robot révolutionnant la chirurgie ophtalmique). Depuis peu, la Métropole peut même entrer au capital d’une entreprise via un fonds d’amorçage industriel, pour contribuer à la mettre définitivement sur les rails. Confié en gestion à la société Demeter, ce fonds est une des actions du label « Territoire d’innovation grande ambition » mené en collaboration avec le Grand Lyon. Elle est également très impliquée dans French Tech One Lyon Saint-Étienne, qui fédère les start-up et scale-up. L’usine du futur s’invente aujourd’hui. Et la Métropole de Saint-Étienne est armée pour relever le défi.

 

À noter : en octobre prochain, la Biennale du New Manufacturing organisée à Saint-Étienne aura pour thématique l’Industrie du Futur.

 

 

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