L’actualité économique en Auvergne-Rhône-Alpes

Samedi 27 Avril 2024

Publi-reportage AVEC INCO

Une journée sous le signe du collectif et de l’engagement pour les associés d’INCO

François Berthou, Président Fondateur chez SAS INCO

François Berthou, Président Fondateur chez SAS INCO

Le 21 septembre, INCO avait réuni tous ses associés investisseurs au Matmut Stadium à Lyon pour une journée d’échanges sur leurs stratégies d’investissement, perspectives et projets. L’occasion également d’échanger sur deux sujets d’actualité : la finance durable et la décarbonation de l’industrie à travers des interventions riches.

En 2021, après 25 ans passés dans la banque privée notamment en tant que gestionnaire de fortune, François Berthou fait le constat qu’il manque des offres de diversification et un cadre d’investissement sur mesure, exigeant, recherchant un haut niveau de performance dans un cadre transparent et bienveillant.

Il crée alors une société de conseil dédiée aux familles et holdings qui souhaitent structurer, mettre en œuvre et contrôler leurs allocations stratégiques. « Nous intervenons en tant que partenaire novateur, indépendant et engagé qui source et assemble les segments les plus performants des classes d’actifs traditionnelles et alternatives (non-cotés) », explique François Berthou.

Il lance également le premier Club Deal diversifié en France, la SAS INCO, réunissant une trentaine d’investisseurs régionaux.

Performer et dérisquer

À ce jour, INCO a déjà investi 25 millions d’euros dont environ 50 % en Private Equity, 1/3 en Immo et le reste en actifs cotés. « Nous voulons être un acteur du territoire en co-investissant avec les fonds ». Tout cela en gardant à l’esprit deux maîtres-mots : performer et dérisquer. Pour cela, INCO dispose d’outils de modélisation : « J’ai travaillé avec une fintech pour développer une application qui permet de modéliser les différentes classes d’actifs et calculer le meilleur couple rendement/risque », détaille François Berthou qui a donc profité de la journée annuelle des associés et partenaires d’INCO pour échanger sur leurs stratégies d’investissement, leurs perspectives et leurs projets… Le tout autour du collectif, du partage et de l’engagement, le Matmut Stadium et la présence de Yann Roubert, président du LOU Rugby, permettant de s’imprégner de l’esprit rugby dont les valeurs collent à celles d’INCO.

Performance financière et finance durable : compatibilité et enjeux ?

Pour les trois participants à cette table-ronde, Alexandra Dupont (Raise Investissement), Thierry Denjean (cabinet d’expertise-comptable Denjean) et Emmanuel Gonon (Waoup) les critères extra-financiers sont au cœur des enjeux de durabilité. Pour Alexandra Dupont, qui accompagne les entreprises de croissance via Raise Invest, un pionnier en matière de finance engagée, les fonds sont (aussi) là pour « aider les entreprises à se transformer. Notre parti pris, c’est que les gens aient envie d’évoluer ». Emmanuel Gonon, cofondateur du start-up studio lyonnais Waoup, aide à faire éclore des projets à impact : « Et cela est vertueux pour le climat mais aussi pour l’économie des territoires ». Pour Thierry Denjean, fondateur du cabinet d’expertise-comptable éponyme, la mise en place d’une politique RSE au sein de son entreprise, est un vrai vecteur d’attractivité des talents.

Réindustrialisation, décarbonation et attractivité du territoire, vers un essai transformé ?

Pour cette table-ronde, Nicolas Sordet, cofondateur de la greentech Afyren qui fabrique des acides organiques biosourcés, est revenu sur l’histoire de la start-up née à Clermont-Ferrand et sur ses besoins en financement pour sa R & D, son pilote et sa première usine. Un projet à 60 millions d’euros ! « Ça reste difficile pour une start-up industrielle de se financer car on parle d’un temps long. Mais nous y sommes arrivés ». Nicolas Penet (UI Investissement), qui accompagne les start-up deeptech en amorçage, reconnaît que « l’industrie était le parent pauvre de l’amorçage car c’est capitalistique. Mais les choses sont en train de changer, notamment avec France 2030 ». Et si « l’écosystème amont est hyperstructuré » il juge que c’est un peu moins le cas sur « l’après » où interviennent justement Olivier Richard et Franck Urbanski avec Innovafonds qui a fait le choix d’accompagner de belles PME industrielles pour « les transformer en championnes. Nous aimons faire monter sur le podium les entreprises que nous accompagnons. »

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