AFB met en œuvre des procédures aussi rigoureuses que transparentes pour fiabiliser la revalorisation du matériel.
Emka Photographe
Spécialisée dans la revalorisation de parcs informatiques et téléphoniques, AFB France est adossée au groupe allemand AFB, né en 2004, et également présent en Autriche, Suisse et Slovaquie. Elle dispose d’un statut d’entreprise adaptée et emploie plus de 80 % de salariés en situation de handicap.
Depuis sa création en 2012, AFB France a été distinguée à de multiples reprises et reçoit régulièrement des personnalités dans ses locaux : « Cette reconnaissance est importante pour nos collaborateurs, toujours fiers d’expliquer leur métier, leur savoir-faire. Le professionnalisme de nos équipes est notre principale force pour convaincre les grands groupes de travailler avec nous », souligne Alexandra Rabiller, responsable communication du groupe.
Un cercle vertueux
En 2018, AFB France a collecté 350 tonnes de matériel représentant plus de 50.000 articles qui ont pu être réemployés à plus de 65 %. Le concept qu’elle met en œuvre s’inscrit dans le cadre de la politique RSE des entreprises auprès desquelles elle intervient. « Certifiée Iso 9001 et conforme au règlement général sur la protection des données, notre procédure de collecte, transport, identification des produits, effacement des données, tests, est extrêmement rigoureuse », ajoute Alexandra Rabiller. Le modèle, qui associe une boutique ouverte au public installée à côté d’un lieu de stockage et d’un atelier de réparation, a d’abord été déployé à Annecy. A partir de 2016, il a été dupliqué à Grenoble, Caen et Nantes.
Croissance et recrutement
Porté par le développement des partenariats avec les entreprises, de la revente en ligne et dans les magasins, ainsi que de la réparation du matériel, le groupe présidé par Eric Laur est en forte progression sur l’ensemble de ses sites et bénéficie d’un très bon bouche-à-oreille. Fort d'un effectif de 90 personnes, il prévoit de boucler son exercice 2019 sur un chiffre d’affaires avoisinant les 3 millions d’euros et recrute actuellement une dizaine de salariés à différents postes (chauffeurs, magasiniers, vendeurs, techniciens informatiques, administratifs…). Il travaille par ailleurs à l’ouverture d’un nouveau site, sur le territoire français, à l’horizon 2020.
Cet article a été publié dans le numéro 2388 de Bref Eco.