Le nom de Centrale Lyon Technologies a été envisagé pour la nouvelle école.
Daniel Martin
La fusion-absorption de l’entité stéphanoise Enise par son homologue Centrale Lyon donnera naissance à une école d’ingénieurs de 2.500 élèves, dont 600 sont diplômés chaque année.
Alors que la création d’une université cible entre celles de Saint-Etienne, Lyon 1, Lyon 3 et l’ENS de Lyon (préalable au maintien de l’Idex) vient d’échouer, le processus de rapprochement engagé entre l’Ecole nationale d’ingénieurs de Saint-Etienne (Enise) et Centrale Lyon franchit une nouvelle étape. Le 1er janvier 2021, l’Enise sera en effet intégrée à l’établissement lyonnais, dont elle deviendra école interne. La gouvernance du nouvel ensemble revient à Frank Debouck ; François-Marie Larrouturou assurant la direction de l’école interne.
Cette évolution intervient alors que « les deux écoles travaillent ensemble depuis plus de 25 ans à travers des activités de recherche » soulignent-elles dans un communiqué. Elle a été permise grâce à un décret paru au Journal officiel du 24 février dernier, qui offre à Centrale Lyon la possibilité de disposer d’écoles internes, spécificité jusqu’alors réservée aux universités. Au terme d’un contrat d’association engagé au printemps 2016, elles disposaient déjà d’un directeur de la recherche, puis de bibliothèques et de services informatiques communs.
Une des plus grandes écoles d’ingénieurs françaises
Le nouvel ensemble, qui compte actuellement 1.500 élèves à Ecully et un millier Saint-Etienne, dont 230 en apprentissage, constituera « une des plus grandes écoles d’ingénieurs françaises », affirment leurs directions respectives, soulignant que « cette alliance fait émerger un nouveau modèle de formation, qui conjugue école d’ingénieurs généraliste et école d’ingénieurs de spécialité (...), depuis le recrutement à post-bac jusqu’au doctorat, sous statut étudiant ou apprenti ».
L’école stéphanoise, qui, côté recherche, est partie prenante du Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes (LTDS) et du Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information (Liris), tous deux en cotuelles Enise et Centrale Lyon, conservera ses trois diplômes de spécialité (génie mécanique, civil et physique).