Dans et autour d’un stade de rugby, Jean-Noël Thomas s’est appuyé sur les hommes qui ont jalonné son parcours, jusqu’à se lancer en tant qu’entrepreneur en 2014. L’enfant aux troubles DYS peu enclin aux études s’est découvert dans le relationnel aux autres. Une attitude qu’il cultive toujours dans le recrutement de ses salariés et son implication au sein du CJD.

Quitter sa famille et la Haute-Savoie à 15 ans pour rejoindre sport études à Toulouse et se lancer dans sa passion pour le rugby a marqué Jean-Noël Thomas. Il mène en parallèle des études un peu chaotiques (il loupera deux fois son bac général) et une montée comme rugbyman professionnel jusqu’à ses 20 ans. C’est grâce au rugby, et à ses hommes, que Jean-Noël Thomas se sent prêt pour entamer un Bac pro vente en alternance dans un magasin de sport à… Valence. Un poste qu’il décroche grâce au manager général du rugby club local. « Le climat se rapprochait de celui de Toulouse ! », se souvient-il amusé. Surtout, il se frotte au milieu professionnel et rencontre « des patrons emblématiques et de vraies personnalités qui m’ont donné l’audace de me mettre à mon compte ».

C’est toujours par la famille du rugby qu’il évolue professionnellement. « Je rencontre le fondateur d’une société d’import-export de vêtements de travail avec lequel je vais travailler pendant quatre ans. Un vrai businessman ! Puis ce sera avec un patron d’agences immobilières qui m’apprendra, pendant sept ans, la gestion », se souvient celui qui reste en même temps capitaine de ses équipes de rugby.

Une réussite source d’inspiration

Cette expérience dans l’immobilier où il tisse des liens avec les banquiers et les notaires le conduit presque naturellement chez Meilleurtaux. « Avec mon associé, Nicolas Habert, ex-banquier au parcours sportif similaire au mien, nous avons choisi le métier de courtage dans un contexte économique positif. Dès 2005, cette fonction se développe et, quand nous créons notre agence Meilleurtaux à Valence, en 2014, la renégociation des prêts immobiliers des particuliers bat son plein. Six mois après notre création, nous sommes déjà sous l’eau. »

Alors les associés étoffent leur staff. « Nous avons vite compris le rôle essentiel de l’assistante dans un métier fait de dossiers et de relances administratives. » Ils passent de leurs premiers locaux de 45 m² à 130 m² trois ans plus tard. « Nous voulions grandir et disposer d’un outil permettant l’accueil de nos clients et le bien-être de nos salariés. »

Le financement des professionnels

Aujourd’hui, et devant la crise de l’immobilier, Jean-Noël Thomas se positionne, grâce à la franchise qui incite à proposer toujours plus de services, sur le financement des professionnels. « C’est un métier à part qui nous permet de freiner la baisse importante de ces derniers mois sur le marché des particuliers, avoue Jean-Noël Thomas. Ce levier de croissance essentiel traite moins de volume mais des tickets plus importants. »

La réussite de celui qui « n’avait pas les codes de l’entrepreneuriat » est désormais source d’inspiration. « Nous accueillons régulièrement des candidats à la franchise Meilleurtaux à Valence pour parler de notre vécu. »

L’info en +. Jean-Noël Thomas est toujours à l’affût de compétences. « Je ne regarde pas un CV mais j’interroge la personne sur ce qu’elle aime, ce qu’elle fait dans la vie et ses valeurs. » Il a ainsi débauché un commercial d’une grande enseigne d’électroménager qui lui avait parfaitement donné satisfaction lors d’un achat personnel. Le banquier qui avait financé leur installation en 2014 pilote aujourd’hui l’activité financement des professionnels de Meilleurtaux Valence.

MeilleurTaux Valence & Livron-sur-Drôme

• CA 2022 : 750 000 euros
• Effectif : 2 associés et 5 salariés