Créé en 1991, C’Pro est devenu le numéro 1 des services d’impression tout en se développant sur le marché des infrastructures informatiques et de la téléphonie (installateur et opérateur). Forte de 160 agences réparties sur toute la France, l’entreprise a énormément grandi par croissance externe : 110 opérations en trente ans. Dont une opération majeure cette année : le rachat de son concurrent Koden (170 M€ de CA, 650 collaborateurs).

Avec le confinement, le dirigeant fondateur du groupe, Pieric Brenier a multiplié les conférences en visio avec ses directeurs de filiales. « Nous nous sommes finalement parlé plus que d’ordinaire. Cela a eu du bon. Et cela nous a permis de nous rendre compte que le business était possible même en télétravail puisque certaines entités ont battu des records de commercialisation. Cela m’a convaincu de tout relancer dès la fin avril. »

Les commerciaux ont donc troqué leur voiture contre des moyens plus immatériels : « Nous sommes éditeurs de solutions d’éditique et de signature électronique. Nous avons donc utilisé nos outils et avons pu concrétiser 100 % de nos deals à distance. Alors que les clients et parfois les commerciaux aimaient bien le bon de commande en papier, la crise a vraiment accéléré la digitalisation chez nous ! » confie Pieric Brenier.

Des procédés digitaux qui apportent une plus-value

Bien sûr, tout le retard n’a pas été rattrapé. L’activité impression est en recul de 20 %, due notamment aux grands comptes et sociétés parisiennes qui plébiscitent toujours le télétravail. Mais les autres activités ayant explosé (la vente de PC portables par exemple), l’année devrait s’achever sur un recul de seulement 10 % à périmètre constant. La preuve a été faite que les procédés digitaux apportent une plus value. Ils vont donc s’installer durablement, tout comme les communications unifiées et les visioconférences avec les clients.

Solidarité

Pendant le confinement, C’Pro a par ailleurs offert un dispositif à l’association « Mieux traverser le deuil » pour les obsèques à distance. Elle a également soutenu le centre de dépistage de l’hôpital de Romans et donné de nombreux masques à des établissements de santé sur toute la France.