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Vendredi 10 Mai 2024

Edition déléguée AVEC Connect'iae lyon

La dimension humaine d'abord

Clément Joubert. - Samuel Guillemin.

Clément Joubert. - Samuel Guillemin.

Peu attractifs, les métiers bancaires ? Ne dites pas ça à Clément Joubert, il vous rirait au nez. Lui, qui vient de terminer son Master 2 en alternance à la Banque Palatine, compte s’engager pleinement dans un secteur qui reste un rouage essentiel de l’économie.

Il est tombé dans l’entreprise quand il était petit, avec un père qu’il a accompagné sur les chantiers durant quelques étés, pour des « petits boulots » qui ont formé l’état d’esprit de l’étudiant qu’il est devenu. Et ses ambitions. Après une licence en sciences de gestion qui a confirmé ses aptitudes aux maths, à la finance et la comptabilité, il a choisi un master « Banque et gestion de patrimoine » et plus particulièrement sa filière « chargé d’affaires entreprises ». En alternance, selon sa volonté de ne pas éterniser des études sans perspectives précises de débouché professionnel. « En Master 1, j’ai passé cinq mois au CIC. Cette année, c’est la succursale lyonnaise de la Banque Palatine qui m’a accueilli, au rythme de trois semaines dans ses murs pour deux semaines en formation »

Une longue histoire

Un parcours des plus habituels à la Banque Palatine, comme le précise Samuel Guillemin, directeur de l’établissement lyonnais : « La relation que nous entretenons avec l’iaelyon relève d’une longue histoire. Sur la vingtaine de collaborateurs de notre succursale, près de la moitié sont issus de ses rangs. » Lui qui, par ailleurs, y délivre quelques formations en master, explique cette préférence universitaire : « Nous ne cherchons pas à intégrer des étudiants sortant de grandes écoles de management. D’abord parce que leurs prétentions salariales immédiates sont trop élevées ; ensuite parce qu’ils ne restent pas longtemps chez nous, préférant la région parisienne. »

Ce qui ne signifie pas pour autant que la banque soit moins exigeante. « Soyons clairs, nous visons toujours les meilleurs éléments d’une promotion. Tout simplement parce que cette formation en alternance doit déboucher sur leur recrutement en CDI. Sur les cinq dernières années, nous avons recruté cinq alternants en CDI. »

Et le dirigeant de rappeler les « soft skills » de sa banque : efficacité, sens de la responsabilité, autonomie, implication, exemplarité, solidarité, courage, écoute.

Dans une banque à taille humaine comme la Palatine, le profil psychologique des candidats - peut-être futurs collaborateurs - est déterminant. Ici, l’étudiant en alternance est acteur de son parcours. Après une période initiale marquée par un encadrement très suivi, une grande autonomie lui est laissée. Samuel Guillemin poursuit : « A lui de profiter de cette période, de s’investir, d’amener des idées. Parce que notre clientèle cible (PME et ETI) n’entre pas forcément dans les cases de systèmes d’information et de décision normalisés »

Une expérience qui débouche sur un premier emploi

Volontaire et passionné, appréciant l’indépendance sans pour autant oublier l’esprit d’équipe et le respect du collectif : le tempérament de Clément Joubert correspond en tous points au profil généralement recherché par la Palatine. Le jeune homme en a profité pour multiplier les missions : prospection, montage de dossiers de financement d’exploitation, opérations de haut de bilan, problématiques patrimoniales... « Au bout d’un mois, j’étais en lien direct avec les clients : dirigeants, directions financières, comptabilité... » Du concret, du contact... et une expérience qu’il peut d’ores et déjà mettre en pratique : il vient d’être recruté par la succursale de la Banque Palatine de Marseille.

La Banque Palatine, c'est :

  • 333 millions d’euros de chiffre d’affaires
  • 1 200 collaborateurs
  • 46 centres d’affaires dont 8 en Auvergne-Rhône-Alpes
  • Une filiale à 100 % du groupe BPCE
  • En Auvergne-Rhône-Alpes : 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, 80 collaborateurs, 8 centres d’affaires.
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