Après son entrée en bourse en 2019, Mare Nostrum poursuit l’aventure autour d’une vision : devenir un acteur global des ressources humaines. Un but que ses fondateurs avaient déjà formulé lors de la création de la société en 2002. Nicolas Cuynat, dirigeant et gardien du temple n’oublie pas les valeurs fondatrices de l’entreprise.

Les souscripteurs découvraient au début de l’année 2019 une PME grenobloise décidée à « se dépasser », à aller « plus loin » afin de pérenniser et amplifier le rêve de quatre entrepreneurs ; Nicolas Cuynat, Thierry de Vignemont, Frank Hueber et Didier Cuynat. Le rêve de créer en France un intervenant global autour du travail temporaire, de l’intérim, de la formation, du portage salarial et de la mobilité professionnelle.

Mare Nostrum était déjà une réussite avant de débarquer sur Euronext Growth. « C’est une aventure qui ne peut se faire si l’on n’augmente pas le curseur en termes de qualité, d’organisation et de structuration, se souvient Nicolas Cuynat. C’est aussi pour cela que j’avais visé cette introduction. »

Entre principes historiques et croissance

Au-delà des mots, le patron de Mare Nostrum a vu aussi combien le changement d’échelle de l’entreprise pouvait créer des fissures. « Potentiellement, il y a une dilution si ce n’est des valeurs, au moins de la proximité avec moi. Je ne peux pas le nier. Cela serait mentir de dire que ce type d’aventure ne bouge pas un certain nombre de lignes. » Mais en tant qu’entrepreneur, Nicolas Cuynat veut montrer qu’il est possible de jongler entre les principes historiques de la société et la croissance. « Ce que je recherche à court terme, c’est de trouver du temps pour rester sur l’entretien de nos valeurs essentielles. » Elles sont au nombre de trois : la convivialité, le lien, la proximité.