Née il y a quinze ans en mode start-up, Gagnepark génère aujourd’hui 50 M€ de chiffre d’affaires sur un créneau toujours plus d’actualité : la problématique du stationnement et de la mobilité. Et propose un nouveau parking éphémère en bois composite !

La start-up créée par Philippe Boléa et Eric Raddaz a bien grandi ! Même si son créneau reste toujours le même : accompagner les clients dans la problématique globale de stationnement. La société est scindée aujourd’hui en trois business unit. La première n’est autre que l’activité historique, à savoir la construction de parkings en silo, c’est-à-dire aériens. La deuxième est la construction d’ombrières photovoltaïques de parking selon le procédé maison OmbraPark. La troisième est toute récente et revêt un caractère assez révolutionnaire. Baptisée Park & Play, elle propose des stationnements éphémères, sans fondation, montés comme des jeux de construction dont 80 % des éléments sont constitués de bois composites.

Ces parkings peuvent être installés (en quelques semaines) seuls ou servir à agrandir un équipement existant. Ils peuvent être montés pour des événements. Mais l’enjeu est surtout pour Gagnepark de faciliter l’installation de parkings liés aux politiques publiques encourageant les gens à prendre les transports en commun ou à utiliser le vélo. L’essor des TER par exemple, entraîne la saturation rapide des gares et Gagnepark se propose de répondre à cette problématique.

Un bilan carbone amélioré

Et cette réponse est, écologiquement parlant, meilleure que les solutions précédentes puisqu’elle consomme 70 % de carbone en moins sur l’ensemble de son cycle de vie par rapport à une solution classique.

En tant que société d’ingénierie, Gagnepark conçoit ces équipements mais ne les fabrique pas. Elle passe pour cela des accords avec des acteurs locaux. Deux exemplaires de Park & Play sont actuellement en construction afin d’agrandir des structures existantes.