Le groupe LDLC a fait de la qualité de vie au travail un cheval de bataille. Même si « le travail reste moteur », selon Olivier de la Clergerie, son directeur général, les conditions proposées au millier de salariés du groupe coté alimentent sa marque employeur et la performance de l’entreprise.

La RSE et la qualité de vie au travail se manifestent par de nombreuses actions au sein du groupe LDLC. « Les collaborateurs du siège ont été les premiers à bénéficier de la semaine de quatre jours début 2020. Mi-2022, 85 % des salariés travaillent selon ce mode d’organisation et, progressivement, l’ensemble en profitera. Au-delà du temps effectif, c’est surtout la manière d’organiser le travail qui a été repensée avec des conséquences positives induites », explique Olivier de la Clergerie, directeur général de LDLC.

Des performances améliorées pour l’entreprise

En activant la mécanique du temps de travail, les salaires, souvent au profit des femmes travaillant à 80 %, se sont ajustés, l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle tout autant. « Moins de fatigue, une charge mentale diminuée, l’absentéisme réduit, on réapprend à détecter ce qui est urgent de ce qui l’est moins… Cette multitude de petits bénéfices conduit à une meilleure efficacité naturelle des collaborateurs et donc des performances améliorées pour l’entreprise. »

Bientôt cent boutiques

LDLC poursuit ainsi son plan d’ouvertures de boutiques. L’enseigne historique compte atteindre cent boutiques. Une vingtaine d’ouvertures est prévue sur l’exercice en cours. La croissance s’appuie sur un deuxième pilier : le BtoB, « qui représente déjà 30 % de notre activité », assure Olivier de la Clergerie.