Ondine et Virgile Suavet, tous deux ingénieurs, déploient, via Cime et les marques Mylight Systems et Alaska Energies, la démocratisation de l’énergie solaire ayant comme support les bâtiments. Leur activité a doublé depuis 2020 et s’exporte.

« Les bâtiments ont toutes les qualités requises pour développer l’énergie solaire : ils sont la première source de consommation, ils disposent aussi de surfaces de toitures utilisables pour y installer des panneaux photovoltaïques, ils sont raccordés aux réseaux d’électricité et, enfin, ils permettent de résoudre la question du surplus de production à l’échelle d’une communauté plutôt qu’à celui individuel », assure Virgile Suavet, codirigeant avec sa sœur Ondine du groupe Cime. Celui-ci s’appuie sur Mylight Systems dont les 15.000 coffrets connectés déploient une palette de services autour de l’autoconsommation et de la gestion de l’énergie solaire et Alaska Energies, distributeur des solutions aux installateurs professionnels qui adressent le marché des entreprises et des consommateurs.

Cent postes ouverts

Sous cette organisation depuis 2014, le groupe connaît des croissances exponentielles. De 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 avec 70 personnes, Cime a quasiment doublé son activité. « En 2022, nos prévisions portent le chiffre d’affaires à 85 millions d’euros pour atteindre un effectif de 250 personnes. Quelque 100 postes sont ouverts, dans tous les secteurs d’activité », selon Virgile Suavet. La crise des énergies conjuguée à une certaine maturité du marché photovoltaïque assurent un avenir radieux au groupe Cime.