Organisme de formation professionnelle spécialisé dans les métiers en tension, Hupso (ex-PrepAcadémy) mise sur sa plateforme numérique pour donner un large accès à la montée en compétences. La start-up forme plus de 2.000 personnes par an et vise les 3.000 apprenants en 2023.

Hupso repose sur deux piliers : la formation à des métiers en tension, comme ceux du BTP, de l’industrie, de la gestion, du commerce ou encore du soin ; et une plateforme numérique pour dispenser des cours 100 % en distanciel. Certains modules complémentaires sont cependant déployés en entreprise pour quelques parcours. « Les cursus, d’environ 400 heures, reposent sur les référentiels de l’Éducation nationale et, pour des formations demandées par des entreprises, dans l’industrie notamment sur des typologies d’outils ou de process particuliers, avec une adaptation », explique Arnaud Gracieux, fondateur, en 2016, de Hupso (ex-PrépAcademy) à Lyon.

Les formations Hupso visent clairement les métiers en tension pour des diplômes du CAP au Bac+2 pour une trentaine de formations. « Nos apprenants sont des jeunes en réorientation, des adultes en évolution professionnelle ou des demandeurs d’emploi. Leur taux d’insertion frôle les 90 %. »

Une récente levée de fonds de 7,3 M€

Tout le challenge de Hupso est de trouver les candidats pour occuper ces postes en demande de main-d’œuvre. Le travail de marketing et de référentiel draine des candidats. Surtout, le mode d’apprentissage par internet ouvre le champ des possibles. « Le distanciel permet à des personnes ne pouvant pas se déplacer dans un centre de formation de suivre nos cursus, souligne Arnaud Gracieux. Ce positionnement très différenciant nous ouvre une taille de marché x5 sur certains territoires. »

Pour accentuer son marketing sur la revalorisation des métiers en tension et augmenter son catalogue de formations, Hupso a levé 7,3 millions d’euros à l’automne 2022.

Quelle personnalité vous inspire ?

« Fan de basket, je suis impressionné par la mentalité de gagnant de Michael Jordan qui ne lâche jamais rien », Arnaud Gracieux.