Dans la Loire, l’Ain, le Jura, la Saône-et-Loire et au Mexique, le Groupe SAB, créé en 1975 sur l’expertise de l’usinage de pièces complexes, est devenu une entreprise qui relève les défis environnementaux aux côtés de ses clients de l’industrie (30 % de son chiffre d’affaires) et de l’automobile (70 %). Usines 4.0, robotisation et croissances externes accompagnent le plan stratégique 2030.

« A horizon 2030, notre objectif est de doubler le chiffre d’affaires du groupe pour le porter à près de 200 millions d’euros. Pour cela, nous poursuivons la robotisation de nos sites industriels, nous renouvelons à 100 % nos unités dédiées aux moteurs diesel dans l’automobile et nous misons sur la croissance externe sur des métiers similaires et complémentaires aux nôtres, comme le traitement de surfaces et la peinture que nous sous-traitons. Chaque année, le groupe investit quelque 10 millions d’euros, à 90 % pour des équipements permettant des productions à très haute valeur ajoutée », dit Jean-François Grosselin, à la tête du groupe ligérien créé par son père Jean Grosselin.

130 robots

Le Groupe SAB (Sous-traitance Appliquée de Belmont), en plus de son métier d’usinage d’origine, a déployé ses compétences dans la fonderie aluminium, l’assemblage et la finition, le contrôle qualité et la robotisation. « Le groupe s’est engagé dans l’usine 4.0 dès les années 2000 et possède aujourd’hui 130 robots. De plus, en créant notre propre société d’intégration de robots et de machines spéciales, SAB Robotique, notre ambition est de commercialiser ce savoir-faire à d’autres industriels », confie Jean-François Grosselin.

Autre corde à son arc, le groupe a imaginé et breveté un cadre de vélo mono bloc, témoin de sa capacité à créer de nouveaux concepts et, surtout, à les fabriquer, en France.

Quelle personnalité vous inspire ?

« Mon père, Jean Grosselin, pour le groupe qu’il a créé et surtout les valeurs qu’il a insufflées. Mon objectif est que le groupe SAB reste familial le plus longtemps possible. »